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En effet, dans une déclaration à la presse les premiers jours de sa nomination, Said Ahmidouch, directeur général de la Caisse avait précisé que l’action qu’il comptait impulser, reposerait essentiellement sur la transparence et la collaboration avec l’ensemble des parties en vue d’une meilleure qualité de services. Des émissions d’information dont la Caisse avait financé la diffusion via la radio et la télévision insistaient également sur cette transparence en annonçant que les inspecteurs de la Caisse formeraient dorénavant des duos reconnaissables à leurs cartes professionnelles. En fait, la nouvelle organisation portait sur six axes, à savoir la séparation des fonctions contrôle et marketing, une démarche d’expertise et de transparence, l’organisation des interventions collégiales, la traçabilité des missions, la mise en place d’un centre d’appels ainsi que la déclaration du patrimoine des inspecteurs et contrôleurs.
La situation a changé depuis lors, puisque les opérations semblent désormais diligentées de manière impromptue et touchent, chaque fois, un secteur différent suivant des indicateurs établis par la CNSS elle-même. «Nous analysons secteur par secteur. En cas d’incompatibilité des agrégats avec des ratios aberrants, la mission de contrôle s’impose», nous a déclaré un haut responsable de la Caisse.
Contacté à ce propos, Mohamed Afifi, directeur de la stratégie, nous a confirmé le lancement de l’actuelle opération d’inspection, tout en affirmant que les détails de celle-ci « ne peuvent être révélés » afin que « les entreprises visées ne prennent pas de précautions particulières » dans l’objectif d’échapper à la vérification de leurs documents comptables visant à déterminer si la totalité de leurs rémunérations a été correctement déclarée conformément à la législation et aux règlements en vigueur.