-
Covid-19: Un rapport d'élus américains soutient la thèse de la fuite d'un laboratoire
-
Accord Hamas-Fatah sur la formation d'un comité pour administrer Gaza après la guerre
-
Appels à la désescalade face à l'offensive rebelle en Syrie
-
Le régime syrien perd la ville d'Alep
-
L'Etat belge condamné pour le placement forcé d'enfants métis au Congo pendant la colonisation
Ce général, surnommé “El Tigre”, a en effet tendu la main à l’opposition et ouvert la voie au retour à un pouvoir civil dans le pays. La Guinée attendait que ce général d’un naturel taiseux sorte du mutisme dans lequel il se tenait depuis sa nomination, au lendemain de la tentative d’assassinat du chef de la junte. Le capitaine Moussa Dadis Camara a été grièvement blessé par balles, le 3 décembre. Il est, depuis, hospitalisé au Maroc. “Nous décidons du choix d’un Premier ministre issu de l’opposition, désigné par elle-même et qui engagera avec l’ensemble des couches sociales et politiques du pays des discussions et consultations pour la mise en place d’un gouvernement de transition d’union nationale”, a déclaré le général Konaté. “Il faut poser dès maintenant des actes allant dans le sens de l’apaisement”, a-t-il ajouté.
“Le temps et les modalités pour y arriver, la composition de cette nouvelle équipe basée sur l’unité dans la diversité incombe désormais à toutes les parties concernées, que j’invite à tout faire pour ne pas imposer au pays une attente longue et interminable”, a-t-il insisté. “Le pays ne peut continuer à attendre et souffrir davantage. La communauté internationale nous presse de hâter le pas et attend de notre part des progrès significatifs”, a-t-il poursuivi.
C’est en effet le message que de hauts diplomates français et américains lui avaient transmis avec insistance, lundi, à Rabat en marge de la visite rendue par le général Konaté à Dadis Camara. Ce message avait également été délivré à Blaise Compaoré, le président du Burkina-Faso, médiateur africain dans la crise guinéenne.
Depuis la capitale rwandaise, Kigali, où il a entamé, mercredi, une tournée africaine, le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, a, quant à lui, salué “une très bonne surprise”. Le ministre craignait, en effet, que la crise, en se prolongeant, ne débouche sur “une guerre civile”.
Le 28 septembre 2009, une manifestation pacifique de l’opposition protestant contre l’intention de Dadis Camara de se présenter à la présidentielle avait été réprimée dans le sang. Au moins 156 opposants avaient été tués par les “bérets rouges” de la garde présidentielle. Des dizaines de femmes avaient subi des violences sexuelles.
Une enquête, menée avec une rapidité inhabituelle par l’ONU, a recommandé à la Cour pénale international (CPI) l’inculpation, pour crimes contre l’humanité, du capitaine Dadis et de trois autres officiers. “Le rapport d’enquête devrait être prochainement transmis par le secrétaire général de l’ONU au procureur général de la CPI, sans passer par le Conseil de sécurité”, explique un diplomate français. Ce processus judiciaire place le capitaine Dadis hors du jeu politique guinéen, quel que soit son état de santé réel.
Dans l’opposition, Oury Bah, numéro deux de l’UFDG, a salué les annonces faites par M. Konaté. “L’important n’est pas le choix de la personne pour le poste de Premier ministre. Ce qui est fondamental, c’est le mandat, les pouvoirs et les responsabilités du nouveau Premier ministre”, a dit Oury Bah.
AP, AFP, Reuters
Thaïlande
Deux bombes posées par des rebelles sur une route avant la visite du Premier ministre dans le sud de la Thaïlande, ont provoqué la mort de deux personnes, a annoncé hier la police.
Une des explosions, déclenchée par téléphone portable, s’est produite à 300 mètres du lieu où le Premier ministre Abhisit Vejjajiva inaugurait trois heures plus tard une route interprovinciale, a précisé le général Sayan Krasesaen. La cérémonie s’est déroulée sans incident.
Une heure après la première explosion, une deuxième bombe également déclenchée par téléphone dans un autre quartier de Yala, a tué un autre soldat.
Irak
Une série d’attentats a provoqué hier la mort de six personnes dans la province d’Anbar, dans l’ouest de l’Irak, a annoncé un policier.
L’explosion a visé une maison appartenant au directeur de la lutte anti-terroriste, le colonel Mohammed Slaiman à Hit, à 140 km à l’ouest de Bagdad, a précisé le colonel Fadhil Nimraw. Une deuxième explosion a visé la maison de son père situé à côté de la sienne. Slaiman a été blessé, mais sa mère, deux sœurs, un enfant et un autre membre de sa famille ont été tués.
Un avocat a été tué par une autre bombe chez lui et un policier a été blessé dans son sommeil par une quatrième, a-t-il ajouté. Sept personnes ont été blessées dans les différentes explosions.
Iran
Le consul d’Iran à Oslo a démissionné de ses fonctions pour protester contre la répression violente des manifestations de l’opposition dans son pays, a rapporté la télévision publique norvégienne NRK mercredi. “C’est la façon dont les autorités iraniennes ont traité les manifestants à la période de Noël qui m’a fait réaliser que ma conscience ne me permettrait pas de continuer mon travail”, a déclaré Mohammed Reza Heydari, en poste depuis trois ans à Oslo, selon NRK.
L’ambassade d’Iran a toutefois démenti cette information, assurant que le mandat de Mohammed Reza Heydari avait pris fin il y a environ un mois.