Les deux rives de la Méditerranée se sont réunies le temps d’un spectacle, vendredi soir à Casablanca, lors de la deuxième soirée du Festival marocain de la musique andalouse.
Tout droit venu de Tanger, l’orchestre Rawafid de la musique andalouse, dirigé par le musicologue Omar Metioui, avec la talentueuse Abir El Abed au chant, a partagé la scène avec un quatuor flamenco, mené par la chanteuse Gema Caballero et la danseuse Sara Calero.
Démarrant la première partie du spectacle, les Espagnoles ont subjugué le public par leur puissance, dès les premières notes à capella de Gema Caballero, soutenue, par la suite, par ses musiciens (un guitariste et un percussionniste) et Sara Calero dont la danse mêle tout en couleurs, à la fois, force, beauté et grâce.
"Nous jouons régulièrement au Maroc, et à chaque fois, nous ressentons cette ferveur particulière du public et cette proximité avec les musiciens marocains notamment au niveau des rythmes et des émotions qu’expriment nos musiques respectives: la musique andalouse et le flamenco", a indiqué dans une déclaration à la MAP Javier Conde, guitariste de flamenco, soulignant que ces rencontres montrent "à quel point nos peuples sont frères".
Même son de cloche chez Omar Metioui pour qui ce genre de festival est une occasion pour les musiciens des deux rives de se rencontrer. "Nous essayons de puiser dans ce qui nous unit, notamment cet héritage de la grande civilisation andalouse marocaine, afin de créer un échange culturel et artistique", a relevé M. Metioui dont l'orchestre a assuré la deuxième partie du concert.
Composé de 14 musiciens, l'orchestre Rawafid a gratifié un public réceptif et chaleureux d’une série de standards de l’art d’al-Ala, rehaussés par une interprétation magistrale de la jeune diva Abir El Abed.
Clou de la soirée, le spectacle a été couronné par une fusion entre les artistes marocains et espagnols qui ont fait remonter le temps à l'âge d’or de l’Andalousie.
"Le public marocain est friand de ce genre d’expérience artistique", a assuré M. Metioui, rendant hommage à Abdessadeq Cheqara, un visionnaire et un pionnier, parmi les premiers à avoir initié la fusion entre la musique andalouse et le flamenco, et que M. Metioui considère comme un "maître" dont il tente de suivre les pas.
Organisé du 18 au 20 janvier par l'Association marocaine de la musique andalouse (AMMA) sous l’égide du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, le festival marocain de la musique andalouse se tient cette année dans sa deuxième édition, sous le thème "Le Maroc, terre de brassage de différentes civilisations et cultures".
Tout droit venu de Tanger, l’orchestre Rawafid de la musique andalouse, dirigé par le musicologue Omar Metioui, avec la talentueuse Abir El Abed au chant, a partagé la scène avec un quatuor flamenco, mené par la chanteuse Gema Caballero et la danseuse Sara Calero.
Démarrant la première partie du spectacle, les Espagnoles ont subjugué le public par leur puissance, dès les premières notes à capella de Gema Caballero, soutenue, par la suite, par ses musiciens (un guitariste et un percussionniste) et Sara Calero dont la danse mêle tout en couleurs, à la fois, force, beauté et grâce.
"Nous jouons régulièrement au Maroc, et à chaque fois, nous ressentons cette ferveur particulière du public et cette proximité avec les musiciens marocains notamment au niveau des rythmes et des émotions qu’expriment nos musiques respectives: la musique andalouse et le flamenco", a indiqué dans une déclaration à la MAP Javier Conde, guitariste de flamenco, soulignant que ces rencontres montrent "à quel point nos peuples sont frères".
Même son de cloche chez Omar Metioui pour qui ce genre de festival est une occasion pour les musiciens des deux rives de se rencontrer. "Nous essayons de puiser dans ce qui nous unit, notamment cet héritage de la grande civilisation andalouse marocaine, afin de créer un échange culturel et artistique", a relevé M. Metioui dont l'orchestre a assuré la deuxième partie du concert.
Composé de 14 musiciens, l'orchestre Rawafid a gratifié un public réceptif et chaleureux d’une série de standards de l’art d’al-Ala, rehaussés par une interprétation magistrale de la jeune diva Abir El Abed.
Clou de la soirée, le spectacle a été couronné par une fusion entre les artistes marocains et espagnols qui ont fait remonter le temps à l'âge d’or de l’Andalousie.
"Le public marocain est friand de ce genre d’expérience artistique", a assuré M. Metioui, rendant hommage à Abdessadeq Cheqara, un visionnaire et un pionnier, parmi les premiers à avoir initié la fusion entre la musique andalouse et le flamenco, et que M. Metioui considère comme un "maître" dont il tente de suivre les pas.
Organisé du 18 au 20 janvier par l'Association marocaine de la musique andalouse (AMMA) sous l’égide du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, le festival marocain de la musique andalouse se tient cette année dans sa deuxième édition, sous le thème "Le Maroc, terre de brassage de différentes civilisations et cultures".
Bouillon de culture
Congrès de l’UEM
Des membres du bureau exécutif de la Commission préparatoire et des bureaux des différentes sections de l’Union des écrivains du Maroc se sont réunis samedi à la Bibliothèque nationale à Rabat en vue d’apporter les dernières retouches avant la tenue du Congrès extraordinaire de l’UEM.
Cette réunion a débouché sur la mise en place de deux commissions organisationnelles, supervisées respectivement par Mustapha Nehhal et Abdelhamid Jmahri. Quant au poète Driss El Meliani, il lui a été confié la tâche de coordinateur général.
A noter que les travaux du Congrès de l’Union des écrivains du Maroc sont prévus pour les 3 et 4 février prochain à la Bibliothèque nationale.
Des membres du bureau exécutif de la Commission préparatoire et des bureaux des différentes sections de l’Union des écrivains du Maroc se sont réunis samedi à la Bibliothèque nationale à Rabat en vue d’apporter les dernières retouches avant la tenue du Congrès extraordinaire de l’UEM.
Cette réunion a débouché sur la mise en place de deux commissions organisationnelles, supervisées respectivement par Mustapha Nehhal et Abdelhamid Jmahri. Quant au poète Driss El Meliani, il lui a été confié la tâche de coordinateur général.
A noter que les travaux du Congrès de l’Union des écrivains du Maroc sont prévus pour les 3 et 4 février prochain à la Bibliothèque nationale.