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Au fait, les populations souffrent de la multiplication des sangliers qui endommagent les récoltes agricoles, seul revenu fixe pour ces gens de condition modeste. De nationalité française, l'exploitant de cette zone estimée en centaines d'hectares, interdit aux villageois également l'abreuvement de leur bétail. Bref, les populations parlent d'un véritable calvaire avec une réserve qui les a emprisonnés chez eux. « Nous sommes devenus des prisonniers chez nous; en plus des récoltes dilapidées par les sangliers de plus en plus nombreux, notre bétail ne peut être abreuvé des eaux du barrage », déplore un habitant de Bab Taza.
La pétition en question met en cause l'exploitant et ses engagements en tant qu'investisseur, notamment le recrutement d'une vingtaine de jeunes issus des douars avoisinants. « Il n'en est rien, nos jeunes passent leurs journées près du barrage, sans travail, alors que d'autres viennent d'ailleurs et occupent des postes dédiés normalement aux nôtres ». Les cahiers des charges dûment signés par les investisseurs sont rarement respectés, cela est dû à une absence totale de suivi par les services compétents.
Cinq ans après, les habitants de cette zone censés bénéficier de ces projets qualifiés sur papier comme étant intégrés dans leur environnement, n'ont ressenti aucun impact positif à leur endroit. « Nous voulons voir ces touristes que l'investisseur a promis de faire venir, ces chasseurs, ces pêcheurs, ces randonneurs; dans la réalité rien de ce qui a été promis n'a été appliqué, sinon notre isolement chez nous et sur nos terres », a ajouté une source du douar Bab Louta. Pour les plus modérés, les autorités sont appelées à contrôler le respect des clauses du cahier des charges, du moins par l'investisseur. Ce dernier, dit-on de sources provinciales, ne jure que par « ses amis de Rabat ».