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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
En ce sens, il faut noter la participation remarquée de la Chabiba ittihadia en 2023 au dernier congrès de l’IUSY tenu au Panama. Cette participation a été couronnée par l'élection à la Commission de contrôle de l'IUSY de Hind Ksiouer, membre du Conseil national de la Chabiba, qui a obtenu 96 voix. La délégation de la J-USFP a tenu de nombreuses rencontres bilatérales avec diverses organisations amies, à savoir celles du Cap-Vert, de l'Angola, du Burkina Faso, du Mali, du Congo, du Parti socialiste ouvrier espagnol, de la République dominicaine, du Mexique, de la Colombie, du Venezuela, ainsi que d’autres organisations d’Asie.
La participation distinguée de la Chabiba de l’USFP à ce congrès a été également marquée par l’adoption de deux propositions de la J-USFP par les congressistes.
L’USFP et le PPS scellent une alliance
Dans ce document, les deux partis ont mis l’accent sur « la nécessité de considérer l'urgence, aujourd'hui, d'insuffler un souffle nouveau et fort à la vie politique, sur la base de la nécessité de l'application pleine et optimale de la Constitution de 2011, afin de réhabiliter l'action politique et partisane, de réconcilier les citoyennes et les citoyens avec les affaires publiques, de restaurer la confiance en l'action politique, institutionnelle et électorale, et de créer les conditions propices à une concurrence loyale, à des élections régulières, saines et exemptes de pratiques de corruption, et de dépasser l'état de stagnation politique, dont les manifestations sont un débat public limité sur les questions sociétales fondamentales et le déclin du rôle des relais sociétaux et à leur tête les partis politiques, avec ce que le vide implique comme risques qui menacent les acquis que notre pays a réalisés en matière de démocratie et de développement».
L’USFP et le PPS ont également exprimé leur détermination commune à prendre l'initiative de renforcer leur action militante commune, dans tous les espaces, domaines, causes et batailles sociétales, tout en laissant cette initiative ouverte à tous les acteurs patriotiques démocratiques, dans le plein respect et le strict attachement à l'éthique et aux valeurs d'action commune, et animés par la même aspiration à renforcer l'action militante institutionnelle et de masse, contribuant ainsi à l'avancement du processus démocratique et de développement de notre pays.
Code de la famille.. une vision moderniste et progressiste
Le responsable ittihadi a mis en avant que le projet social-démocrate adopté par le parti a toujours été attaché à la mise de la question féminine au centre de la lutte démocratique pour la réalisation de la justice sociale et du développement global. A cet effet, a-t-il développé, depuis le Congrès extraordinaire de 1975, l’USFP n’a de cesse de miser sur la participation de la femme à la lutte pour la mutation démocratique tout au long du cheminement politique du parti (…).
Pour le Premier secrétaire, l’expérience du parti concernant la gestion des affaires publiques a permis de développer sa conception politique de manière à placer la question féminine en tête des réformes sociétales essentielles à la faveur de la réalisation du Maroc de la justice, de l’équité et de la dignité.
A cet égard, il a mis en avant que, fidèle à son militantisme partisan assidû, accompagné par l’Organisation féminine ittihadie, et attaché à la préservation des importants acquis qui ont été couronnés par l’adoption du texte constitutionnel avec ses dispositions essentielles, notamment l’article 19 qui stipule l’impératif de réaliser l’égalité entre les hommes et les femmes dans tous les domaines, le 9ème Congrès national de l’USFP en 2012 a mis l’accent sur la nécessité de l’application et l’opérationnalisation démocratique de la Constitution (la création de l’Instance de la parité, la lutte contre toutes les formes de ségrégation, la mise en place de la loi de lutte contre les violences contre les femmes, la révision des lois pénales, civiles et commerciales, la mise en œuvre de la Moudawana) …
«Nous avons confirmé notre position constante quant aux droits de la femme et à son rôle à côté de l’homme sur un même pied d’égalité. Nous n’admettrons pas de recul et nous ne pouvons nous soumettre à de quelconques visions idéologiques contraires à l’orientation de notre pays, stipulant par ailleurs le respect des conventions et traités internationaux consistant à promouvoir le rôle de la femme dans la société et défendant ses droits matériels et moraux», a souligné le dirigeant usfpéiste.
Driss Lachguar : La gestion de la crise de l’enseignement a été déplorable en raison des erreurs commises par le gouvernement
Par ailleurs, et concernant le récent accord sur l'enseignement entre la commission ministérielle tripartite et les syndicats les plus représentatifs, le dirigeant socialiste a tenu à féliciter le gouvernement, les syndicats, ainsi que les enseignants et surtout les parents et tuteurs d'élèves.
«Après deux mois de grève, nos enfants retournent enfin à l'école», a-t-il lancé dans l’émission «Noqta Ila Satr» (Point à la ligne), diffusée par Al Oula dans la soirée du mardi 26 décembre 2023.
Il a rappelé que «les enfants des régions reculées du Royaume ont toujours fourni un modèle exemplaire, tant dans les écoles nationales que dans les établissements supérieurs à l'étranger, notamment en sciences et en mathématiques».
«Mais cette année, nous ne devrions pas être surpris si les élèves du secteur privé occupent les premières places dans les concours des écoles d'ingénieurs et ceux des facultés de médecine et de pharmacie», a-t-il martelé, avant d’appeler à redoubler d’efforts pour rattraper ce qui a été perdu au cours de ces mois où l'enseignement a été interrompu.
Le leader ittihadi a dans ce sens souligné que «bien que les félicitations au gouvernement soient nécessaires, sa gestion de crise a été déplorable en raison des erreurs commises. «Le gaspillage du temps d'étude a été considérable et le dialogue doit absolument se faire avec les institutions constitutionnelles: les syndicats et les partis politiques», a-t-il affirmé. Et de conclure : «Aujourd’hui, après la signature de l'accord, tout le monde est tenu de le mettre en œuvre sur le terrain».