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Entamées il y a plusieurs années, les fouilles ont rapidement progressé depuis un an parallèlement à la construction d'une nouvelle ligne de métro, faisant apparaître des vestiges bien préservés de rues pavées, de bâtiments et de bains publics datant du 4e siècle, ainsi que des restes d'une basilique chrétienne.
"Nous avons fouillé à la main pour atteindre des couches archéologiques à une profondeur de 5 à 6 mètres", déclare à l'AFP l'archéologue Mario Ivanov.
"Le complexe souterrain sera très beau et va devenir une attraction touristique majeure", a-t-il assuré. Son ouverture au public est prévue à l'automne 2012.
Les fouilles actuelles vont sensiblement élargir le site romain que chacun pouvait déjà observer depuis plusieurs décennies en prenant le passage souterrain entre les sièges du gouvernement et de la présidence. Une église - la rotonde - trône même au milieu de la cour de la Présidence de la république.
Le projet, financé par des fonds européens à hauteur de 8 millions d'euros, est conçu comme un large site souterrain, partiellement couvert par un dôme en verre.
Il a été réexaminé à plusieurs reprises. Le boulevard à la surface, grâce auquel les ruines ont été préservées, a notamment dû être consolidé avec du béton.
La rue principale de la ville romaine, couverte de carreaux en pierre, croise ce boulevard, au niveau souterrain. A proximité se dressent les vestiges d'une maison de dignitaire dotée d'une cour intérieure et de bains.
"Nous supposons que la maison si bien située appartenait à l'archevêque Leontius d'Ulpia Serdica, hypothèse soutenue par deux sceaux trouvés à l'intérieur... Mais aucune inscription n'est visible pour la confirmer", explique M. Ivanov.
Autre joyau: des bains publics, avec leur sol en plâtre rose qui était chauffé par des tubes en céramique, et paré de mosaïques en forme de rosace.
Ces établissements étaient payants et accessibles aux milieux aisés.
A un autre endroit, les archéologues ont fouillé plus profondément et découvert des ruines d'un bâtiment en briques séchées au soleil datant du milieu du 2e siècle. Des poutres d'une maison en bois encore plus ancienne, construite au 1er siècle, ont été préservées grâce à l'humidité du sol.
Quelques 2500 pièces de monnaies antiques et un millier d'autres datant de temps plus récents ont été découvertes, à côté d'objets en céramique.
Ancienne localité thrace nommée Serdica, dont aucun vestige n'est conservé, l'actuelle capitale bulgare fut conquise par les Romains au 1er siècle avant JC, et prit alors le nom d'Ulpia Serdica. La ville fut détruite par le peuple nomade des Huns au 5me siècle après JC.
Les fouilles touchent désormais à leur fin pour faire place aux travaux de conservation. "J'espère que beaucoup aimeront se plonger dans l'atmosphère de la ville ancienne", indique l'archéologue, "c'est autre chose que de regarder des objets exposés dans un musée".