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Une étude, menée par l’Institut norvégien de santé publique et publiée par la revue BMC Medicine le 19 février en dit long sur son impact sur la grossesse. Parmi les effets néfastes dus à la consommation de la caféine, cette étude relève notamment un faible poids de naissance du bébé qui serait estimée de 21 à 28 g par 100 mg de caféine par jour. Consommer trop de caféine pendant la grossesse augmenterait également la durée de la grossesse de 5 h par 100 mg de caféine consommés par jour.
L’étude réalisée sur près de 60.000 futures mamans norvégiennes pendant 10 ans, de 1999 à 2009, avait pour but d’examiner le lien qui se trouverait entre ingérer de la caféine et la durée de gestation, notamment le risque d’accoucher d’un enfant prématuré ainsi que le poids du bébé à naître. Ces femmes étaient invitées à consigner par écrit leur prise quotidienne de café. Elle a conclu que consommer plus de 200 mg de caféine par jour favoriserait le risque de mettre au monde un enfant de faible poids.
En effet, pour une maman qui consommerait entre 200mg et 300 mg de caféine par jour, le risque que le bébé soit de petit poids s’avère élevé, contrairement à une maman qui n’ingérerait qu’une quantité inférieure à 100mg. Alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) donnait antérieurement une limite de 300 mg par jour, c’est une nouvelle étude alerte que les chercheurs scandinaves lancent.
Le café n’est pas le seul à être concerné mais bien toutes les sources de caféine, à savoir chocolat, thé, boissons gazeuses…
La caféine traversant facilement la barrière du placenta et l’embryon n’est pas capable d’inactiver ses effets. Aussi, à toutes les femmes enceintes, il vaudrait donc mieux limiter la consommation à une tasse par jour, ou carrément privilégier les aliments décaféinés.