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![La banane et le manioc partent à l'assaut de la pomme de terre La banane et le manioc partent à l'assaut de la pomme de terre](https://www.libe.ma/photo/art/default/4887872-7291953.jpg?v=1352112555)
Selon le groupe, des cultures comme celle de la pomme de terre risquent de péricliter avec la hausse des températures et une plus forte variabilité de la météo. Le tubercule est en effet originaire de la cordillère des Andes et préfère les climats doux. Le riz, le maïs et le blé, les trois cultures qui fournissent le plus de calories, vont également voir leurs rendements diminuer. Le blé est en particulier délaissé pour des cultures plus rentables comme le soja, le maïs et le coton. Sa culture glisse du coup vers des zones moins productives et plus vulnérables au changement climatique
D’autres au contraire verront leur territoire potentiel s’accroître, en particulier un trio composé des bananes, du manioc et des cornilles (les fameux black eyed peas). Le manioc remplace déjà efficacement les céréales et les pommes de terre dans de nombreuses cultures, tandis que les cornilles sont une bonne source de protéines. Le soja fournit actuellement une grande quantité de ces protéines, mais souffrira lui aussi de la hausse des températures alors que les cornilles sont particulièrement résistantes.
"Ce n’est pas forcément un remède miracle, avoue à la BBC Philip Thornton qui a participé à l’étude, mais il y a des endroits où avec la montée des températures les bananes seront une solution que les petits propriétaires pourraient commencer à envisager."
"Il y a deux décennies il n’y avait pratiquement pas de consommation de riz dans certaines parties de l’Afrique alors que c’est le cas aujourd’hui, explique à la BBC Bruce Campbell qui dirige le programme. Les gens ont changé leurs pratiques à cause des prix, le riz est aussi plus facile à obtenir et à cuisiner."
"Je pense que ce genre de changement doit arriver et arrivera dans le futur, continue-t-il. Il y a déjà eu un transfert de l’élevage de bovins à l’élevage caprin dans le sud de l’Afrique pour faire face à la sècheresse. Quand les fermiers verront les problèmes qu’ils ont avec leur production, ils voudront effectuer le changement."