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Comme l'expliquent les bulletins-électroniques.com, cette réserve d'obscurité a été créée grâce à l'Institut d'astronomie de l'Académie Slovaque des Sciences (SAV), au parc national de Poloniny, à l'Association des astronomes amateurs slovaques, à la faculté des sciences de l'université P.J. Safarik de Kosice, à la société d'Astronomie de l'Académie Slovaque des Sciences, et enfin à l'observatoire Vihorlatska de Humenne. Cette zone préservée de toute lumière artificielle vise à préserver la nuit naturelle dans une zone déjà protégée, mais a aussi une vocation de sensibilisation du grand public quant à la pollution lumineuse et ses impacts néfastes sur la faune et la flore.
Au sein des 48.519 hectares sur lesquels s'entend le parc de Poloniny, 29.805 hectares sont désormais plongés dans la nuit noire.
Cette zone a été choisie en raison de son ancrage entre plusieurs montagnes qui la préservent de toute source lumineuse artificielle. La région présente par ailleurs une densité de peuplement très faible, avec moins de neuf habitants par kilomètre carré. Dans le parc, il est ainsi possible de voir à l'oeil nu quelque 2.000 étoiles, quand les petites villes ne permettent d'en observer que 200, et les agglomérations seulement vingt.
A travers le monde, il n'existe à ce jour qu'une vingtaine de réserves d'obscurité, pour la plupart situées au Canada et aux Etats-Unis. L'Europe en abrite elle aussi, en Hongrie, en République Tchèque, en Slovénie et en Italie notamment. Les Carpates de l'Est, la Pologne et l'Ukraine devraient à leur tour en créer dans les mois à venir.