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La nouvelle est dans les coulisses et forcément derrière le rideau. Dans les hautes sphères de la décision, on examine sérieusement le fait de confier la régulation du secteur de la presse écrite à la HACA. Les discussions vont d’ailleurs bon train et le débat fait rage.
Si les Sages, gardiens du temple audiovisuel, ont réussi dans leur mission de régulation du champ des radios et télévisions sont-ils pour autant assurés d’un succès dans un secteur aussi épineux, compliqué, mouvant que celui de la presse écrite. Une presse présentée comme championne des tabous défrichés et autres interdits transgressés. La question n’en finit pas de se poser sur fond d’un fort scepticisme.
Juriste connu et reconnu, Ahmed Ghazali avance quelques éléments de réponse et, dans la foulée, met les points sur les «i». «Permettez-moi d’abord de vous rappeler que la HACA a été mise en place dans le cadre d’une politique éclairée de libéralisation du champ audiovisuel marocain, elle-même conduite dans le cadre d’un projet plus global, celui de la modernisation et de la démocratisation de la société marocaine. Depuis plus de cinq ans, nous menons notre mission en veillant à promouvoir les principes et valeurs de notre Dahir institutif. Cela a permis aussi bien à la HACA qu’à l’expérience marocaine de libéralisation de l’audiovisuel d’acquérir une notoriété indéniable en termes de sérieux et de crédibilité dans notre environnement institutionnel national, régional et international ». La déclaration du président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle sonne presque comme une mise en garde. Pourquoi donc saborder une expérience qui marche?, semble s’interroger Ahmed Ghazali d’autant que les instances régulant à la fois l’audiovisuel et la presse écrite ont jusque-là donné des résultats peu convaincants notamment au Mali, au Bénin et au Burkina Faso.
Aujourd’hui, des voix s’élèvent au sommet même de la HACA pour attirer l’attention sur la confusion des genres, une confusion qui ne servirait ni l’audiovisuel ni la presse écrite, fût-elle au nom de la régulation. Le débat ne fait que commencer.