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L’an dernier, l’avionneur américain avait évalué le marché à 600 milliards de dollars pour 5.000 appareils sur la période 2011-2030.
Entre 2012 et 2031, la Chine comptera pour 15,5% des 34.000 avions de ligne qui seront vendus à travers le monde, selon la projection de Boeing. Le constructeur prévoit que le nombre d’appareils en opération doublera durant cette période pour passer de près de 20.000 à près de 40.000.
En termes de valeur, le marché chinois des avions de ligne représentera au cours des deux décennies à venir 14,9% d’un marché mondial évalué à 4.500 milliards de dollars.
En Chine, seuls un quart des nouveaux appareils serviront à remplacer de vieux avions, contre 41% au niveau mondial, tandis que 75% viendront grossir une flotte actuellement légèrement supérieure à 1.600 appareils (hors Hong Kong et Macao).
La croissance annuelle du marché chinois, actuellement le troisième derrière l’Amérique du Nord et l’Europe, dépassera cette dernière, le nombre total de kilomètres parcourus par les passagers des compagnies aériennes (RPK) en Chine augmentant en moyenne de 6,9% par an entre 2012 et 2031, contre 3,5% en Europe et 2,2% en Amérique du Nord, selon Boeing.
“Il y a une relation très étroite entre la croissance du PIB (Produit intérieur brut) et celle du trafic aérien”, a déclaré Randy Tinseth, vice-président de Boeing chargé du marketing, lors d’une présentation du rapport à Pékin.
Il a estimé que le développement d’un réseau de train à grande vitesse en Chine n’avait pas eu d’impact négatif sur le trafic aérien dans ce pays.
“Environ 2% du trafic aérien a été capté par le train à grande vitesse, mais la bonne nouvelle est que le TGV a permis à l’économie de croître un peu plus vite grâce à plus de connectivité: en fin de compte cela a probablement eu un impact positif sur le système de transport aérien”, selon M. Tinseth.
Le responsable a encore indiqué qu’il ne pensait pas que Boeing pourrait maintenir sa part d’environ 50% sur le marché chinois face à l’arrivée de nouveaux concurrents, notamment du chinois Comac qui prévoit de commercialiser à partir de 2016 le C919, rival du Boeing 737 et de l’Airbus A320.
Mais M. Tinseth s’est refusé à toute spéculation sur le nombre de C919 qui pourraient être vendus.