Le produit net bancaire (PNB) de la BCP s’est, quant à lui, élevé à 14,5 MMDH, en progression de 11,2% par rapport à fin septembre 2019. Cette performance intègre un effet périmètre lié à l’acquisition de trois nouvelles filiales au T4-2019. Hors cet impact, la croissance du PNB consolidé aurait été de 3,3%, rapporte la MAP.
En Afrique subsaharienne, les filiales du Groupe continuent à performer en dépit d’un environnement économique difficile, fait savoir la même source, ajoutant que le PNB des filiales à l’international s’est affermi de 54% à fin septembre 2020, portant leur contribution au PNB consolidé à 26%. “A périmètre constant, la croissance est tout aussi dynamique, soit +10%”, note le Groupe. Au cours des neuf premiers mois de l’année 2020, la BCP a opéré dans un contexte mondial particulier, marqué par la propagation de la pandémie Covid-19.
Au Maroc, comme en Afrique subsaharienne, le Groupe s’est mobilisé pour accompagner les autorités dans leurs actions visant à atténuer les impacts économiques de cette crise aussi bien sur les ménages que sur les entreprises. Le troisième trimestre a d’ailleurs connu la reprise de l’activité, au Maroc, de plusieurs secteurs qui étaient à l’arrêt pendant la période de confinement. Dans ce contexte, la production en crédit du CPM s’est fortement bonifiée au T3 par rapport au T2-2020, aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises. En ligne avec une politique de provisionnement prudente, le coût du risque s’est renforcé de 73% à 4,1 MMDH, incluant un provisionnement Forward Looking en anticipation de la dégradation des conditions économiques.
Au niveau des indicateurs d’activité, le Groupe enregistre des performances honorables, en dépit du contexte sanitaire. Ainsi, les dépôts de la clientèle se sont appréciés de près de 5%, tirés essentiellement par la Banque au Maroc qui confirme sa position de leader. Pour leur part, les crédits consolidés ont reculé légèrement de 0,9%.
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“Sur le plan macroéconomique, les investissements publics ont triplé pour atteindre 80% de taux de réalisation durant les quatre dernières années, tandis que le PIB par habitant a doublé”, a relevé M. Benchaâboun dans sa réponse suite aux interventions des groupes et groupements parlementaires lors de la séance plénière relative au projet de loi de Finances (PLF) au titre de l’exercice 2021 à la Chambre des représentants. Et de noter l’amélioration du taux de chômage qui a affiché une baisse de 13,4% à 9,2% et celui de la pauvreté qui est passé de 15,3% à 4,8%.
Par secteurs, le ministre s’est arrêté sur les réalisations en matière de stratégies sectorielles, notamment le Plan Maroc Vert ou encore le plan d’accélération industrielle, soulignant que le Royaume a réalisé de grandes avancées grâce à ces stratégies, aussi bien en matière de création de postes d’emploi et de promotion des investissements que d’amélioration de la balance commerciale et de l’économie nationale dans son ensemble. “L’évaluation des différentes stratégies adoptées pendant les dernières années permettrait de déduire des leçons pour les générations futures, a-t-il dit, pointant du doigt, à cet égard, les défaillances au niveau de l’infrastructure économique, constatées lors de la crise actuelle et qui nécessitent de déployer davantage d’efforts pour les combler