Cette évolution positive a été accompagnée par une amélioration de la taille totale de l’encours du gisement de +4,3% à 73,3 milliards de dollars (MM$), précise AGR dans son bulletin semestriel "AGR ABI", notant que le nombre de constituants ressort stable à 68 lignes obligataires au terme du S1-24.
Les analystes soulignent également le retrait d’une ligne égyptienne de l’encours dont la maturité résiduelle est inférieure à six mois, ainsi que l’intégration d’une nouvelle émission Eurobond appartenant au Kenya, rapporte la MAP.
En outre, l’indice AGR ABI continue d’être représenté par cinq principaux pays, à savoir le Nigeria, le Kenya, l'Egypte, l’Afrique du Sud et le Maroc, qui se partagent de manière quasi similaire la représentativité dans l’indice, a ajouté la même source, précisant que chaque pays s’accapare près de 20% de la capitalisation du gisement.
L’observation de la ventilation actuelle de l’indice par l’agence de notation S&P montre la forte représentativité en poids des obligations notées B et B- qui concentrent 60% de l’indice AGR ABI.
Par ailleurs, une quote-part de 64% du gisement présente des maturités résiduelles supérieures à 5 ans.
L'AGR ABI représente un indice Total Return libellé en USD. Son univers de base est le risque de crédit souverain en Afrique.
Une série de critères d’éligibilité a été retenue pour les gisements, notamment en matière de taille, de liquidité et de notation, afin de mieux refléter la réalité économique à l’échelle du continent.