-
La masse monétaire en hausse de 6,7% au troisième trimestre 2024
-
BAM : l'encours de la dette privée en hausse de 8%
-
Baisse du taux directeur : Bank Al-Maghrib confirme la reprise du cycle d'assouplissement monétaire
-
Royal Air Maroc renforce ses alliances avec les voyagistes brésiliens
-
Inversion de la pyramide des âges et taux de chômage nettement plus élevé en 2024
Cet excédent, qui tient compte d’un solde positif de 1,541 MMDH dégagé par les comptes spéciaux et les budgets annexes, est destiné à couvrir les dépenses engagées et devant être payées au cours de l’année 2024, précise la TGR dans son récent Bulletin mensuel de statistiques des finances locales (BMSFL).
En ce qui concerne les recettes ordinaires des CT, elles se sont établies à 31,5 MMDH en augmentation de 20% par rapport à fin juillet 2023, souligne la même source, expliquant cette évolution par la hausse de 27,2% des recettes transférées, de 18,5% des recettes gérées par l’État et de 2,3% des recettes gérées par les CT.
De même, rapporte la MAP, les dépenses ordinaires des CT ont atteint 14,8 MMDH à fin juillet 2024, soit une augmentation de 3,7% en raison de la hausse de 7,6% des dépenses des autres biens et services et de 15,4% des charges en intérêts de la dette, conjuguée à la baisse de 1,5% des dépenses de personnel (-105 MDH).
S'agissant des excédents globaux dégagés par les budgets des CT, ils ont été de 62,8 MMDH et comprennent les excédents des années antérieures et celui de l’année 2024 (12,3 MMDH).
Ces excédents sont destinés à couvrir les dépenses programmées et engagées ou programmées, au titre des années antérieures et non payées ainsi que les dépenses engagées en 2024 et non payées. Le reliquat est constitué de la trésorerie disponible destinée au paiement des dépenses exigibles (salaires, eau et électricité, loyers, intérêts de la dette, gestion déléguée, etc.).
Les communes interviennent pour 59,1% des excédents globaux des CT.