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Mais aujourd'hui, c'est une conclusion totalement inverse à laquelle sont parvenus des chercheurs de la Société danoise du cancer qui publient leurs travaux dans la revue British Medical Journal. Selon eux, l'usage du portable n'augmente pas le risque de cancer du cerveau et ce, même chez les personnes abonnées depuis plus de treize ans, et pour tout type de cancer du cerveau. Pour arriver à ce résultat, ils ont suivi l'état de santé de 358.403 abonnés à un service de mobile pendant près de 18 ans. Au final, ils ont ainsi observé 10.729 tumeurs du système nerveux central, 5.111 chez les hommes et 5.618 chez les femmes, mais à peu près autant chez les abonnés que chez les autres.
Parmi les sujets, les chercheurs n'ont tenu compte que des personnes abonnées individuellement, sans considérer celles ne disposant que d'un téléphone portable professionnel, classées comme non-utilisatrices. Par ailleurs, le niveau d'utilisation des abonnés n'est pas connu dans la mesure où ils n'ont pas été interrogés sur leur durée quotidienne d'utilisation du téléphone.
Ainsi, les chercheurs n'excluent pas qu'une augmentation du risque apparaisse chez les très gros utilisateurs, pour une utilisation de plus de quinze ans, ce qui pourrait être l'objet d'études ultérieures, soulignent-ils. Pour leur part, les autorités sanitaires continuent néanmoins de suggérer aux quelques cinq milliards d'utilisateurs de portable dans le monde de privilégier l'utilisation des textos et des kits mains libres pour réduire l'exposition.