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C’est dans l’optique de les utiliser dans la recherche sur la maladie de Huntington - une affection neuro-dégénérative qui perturbe le contrôle musculaire - que Jenny Morton, spécialiste de neurosciences à l’Université de Cambridge, a testé l’intelligence de 7 moutons. La longévité et la taille de ces animaux, plus proches de celles de l’homme que chez la souris, sont en effet propices à l’étude de cette pathologie.
Résultats : au bout de 7 essais - tout comme chez les petits singes et les rongeurs -, les moutons sont capables de sélectionner, parmi deux seaux de couleur différente, celui qui contient de la nourriture, et s’adaptent lorsqu’on intervertit la signification des couleurs. Des résultats encore plus surprenants lorsqu’on associe cette fois la nourriture à des formes, tout en conservant deux couleurs comme leurre.
“Les moutons ont appris que la couleur n’était plus pertinente et que la forme était ce qui importait. Il s’agit d’un changement de règle vraiment sophistiqué et c’est généralement quelque chose que même les humains prennent du temps à apprendre. Les souris et les rats ne peuvent pas le faire du tout. Les ouistitis prennent plus de temps que les moutons, lesquels sont toutefois moins rapides que les macaques Rhésus. Donc, nous pouvons probablement classer le mouton un peu comme ‘un singe lent’ en termes d’intelligence”, conclut Jenny Morton.