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En effet, Fédala en été, dès lors qu’on la décline en packages (activités balnéaires, restauration, etc.) séduit plus d’un estivant de par une infrastructure qui sans appartenir à un grand standing se prête néanmoins aux animations estivales de la cité des fleurs.
Mais à y regarder de plus près, la réalité est toute autre. Malheureusement à Mohammedia, avidité, rapacité, appât du gain se conjuguent bien souvent au même temps, celui d’un été et du coup bonjour les dégâts ! La ville, de par une gestion (communale ou autre) très approximative, tente importunément quelques cupides qui n’épargneront rien pour obtenir, comptant, une fortune mal acquise.
C’est ainsi qu’au petit jeu du copinage, des marchés reviennent de facto à qui de ‘’non-droit’’ et vas-y que sont distribuées des autorisations à des fins bien plus que commerciales pour tout business qui pourrait rapporter le moindre dirham, et ce même pour des activités relevant du domaine public que gèrent si bien nos communaux.
Parkings de voitures, locations de chaises, parasols, ventes à l’étalage (sandwichs, boissons, glaces, gâteaux, etc.) sans contrôle hygiénique et tous les tralalas des plages sont du domaine de l’arnaque lucrative par excellence. Les prix sont par rapport à la normale multipliés parfois à plus de deux chiffres à l’instar du parking qui souvent et sans réglementation aucune, dépasse de loin ses zones limitées pour déborder dans les rues des résidences adjacentes à la plage et qui elles, n’ont jamais été allouées.
Des journaliers, gardiens sans scrupules à l’occasion, y suent pour l’heureux samaritain locataire d’une aubaine d’été, louant les places à 20 DH et même plus, si naïveté criarde.
Notre baron se contentant toutefois, pour marquer de sa présence son territoire, d’une tournée de fin de journée, histoire de récolter une très conséquente recette, au regard des estivants ayant foulé le sable desdites plages et qui parfois avoisinent le nombre de la population de la ville, surtout en week-ends et jours fériés.
Ce même art de faire, on peut aisément l’appliquer à l’encontre des adeptes, de la farniente et de l’ombre qui payent rubis sur l’ongle, parasols, transats et autres chaises de plage ou tout autre outil et matériel pouvant leur faire gagner en confort.
A la question à qui profite le crime, on s’en doute, commune et domaine maritime se renvoient la balle. Mais foi de communard si c’est au municipal à qui revient la lucrative attribution des contrats d’exploitation du gardiennage, les activités afférentes à tout ce qui touche au sable et à l’eau sont du domaine du Domaine maritime justement.
Dans l’affaire, le riverain du coin s’y perd. Il constate cependant « nice to know », en ces temps de campagne électorale, que toutes les retombées ne profitent guère ni à sa plage ni à son environnement. Rien à l’horizon, même pas la mise en place de sanitaires, un minimum à l’hygiène publique sur les plages. Quant à leurs autres doléances, circulation et stationnement, ruelles à un seul sens et bien d’autres désagréments et incommodités, restées à la sourde oreille de ceux qu’ils ont élus. Ce n’est pas demain la veille que leur quotidien risque de s’améliorer.