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Deux scénarios ont été retenus, l'un basé sur la poursuite d'un niveau élevé d'émissions de gaz à effet de serre qui devrait conduire à une hausse moyenne de la température de 4 degrés d'ici 2100. Dans ce cas, le coût de la dégradation des océans a été estimé à 1.980 milliards de dollars pas an, soit 0,37% du PIB mondial. Les pertes pour le tourisme pourraient s'élever à plus de 639 milliards de dollars, celles pour la pêche à 343 milliards USD.
«Ces chiffres ne sont que la partie émergée de l'iceberg»
Le second scénario inclut une réduction rapide des émissions dans les 90 ans à venir pour limiter la hausse de la température moyenne du globe à 2,2 degrés. Dans ce cas, les dommages causés aux océans ne s'élèveraient qu'à 612 milliards de dollars. Les conséquences pour le tourisme seraient de 301 milliards de dollars par an, celles pour la pêche réduites à 262 milliards USD. «Ces chiffres ne sont que la partie émergée de l'iceberg, mais ils donnent une indication du prix de ce que l'on peut éviter en termes de futurs dégâts environnementaux dans les océans à l'échelle mondiale», a souligné le directeur du groupe de recherche sur l'économie du climat de l'institut SEI, Franck Ackerman.
Plusieurs effets ont été retenus pour expliquer les dégradations:
- l'acidification accrue des océans, observée par les scientifiques comme un résultat directe de l'augmentation des niveaux de CO2 dans l'atmosphère et qui risque de réduire la capacité des mers à absorber ce gaz à effet de serre,
- le réchauffement des océans qui augmente l'intensité des cyclones dévastateurs avec pour conséquence les migrations de nombreuses espèces halieutiques vers des eaux plus fraîches,
- la multiplication des zones mortes pour cause d'afflux d'engrais azotés notamment,
- l'élévation du niveau de la mer avec la fonte des glaces qui menace les petits Etats insulaires et les mégapoles côtières,
- la pollution marine qui met en danger la biodiversité ainsi que la surexploitation des ressources des mers.
Les estimations avancées par l'étude sont loin d'être exhaustives, notent les auteurs qui soulignent cependant que l'inaction serait «dramatique».