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Le secteur de transformation et de commercialisation de ces produits occupe une place de choix parmi les activités économiques du Maroc, mais son développement se heurte à une série d'obstacles que le Royaume œuvre à surmonter, a indiqué la délégation marocaine.
Ces difficultés se rapportent notamment aux règlements techniques trop stricts, aux exigences liées à la mise en conformité, aux règles d'origine ainsi qu'aux normes privées de sécurité sanitaire des aliments, en plus des droits de douane.
Les mesures non-tarifaires représentent l'un des grands défis pour les exportateurs des produits de la mer, y compris ceux marocains, a-t-elle ajouté, mettant en garde contre les effets négatifs de telles restrictions sur la performance de l'activité exportatrice. Ces mesures sont en fait des entraves non-nécessaires qu'il conviendrait d'éliminer afin de promouvoir le commerce mondial.
La délégation, composée de représentants de l'Association marocaine des exportateurs (ASMEX), la Fédération nationale des industries de la pêche (FENIP) et la Mission permanente du Maroc à Genève, a plaidé pour l'établissement et le respect des règles de subvention aux pêcheries.
Le Maroc, a-t-elle indiqué, ambitionne d'obtenir des résultats concrets en la matière aussi bien dans le cadre du programme de travail post-Bali de l'OMC que lors de la prochaine conférence ministérielle de l'organisation prévue en décembre à Nairobi.
Les recommandations de la délégation marocaine ont été favorablement accueillies par les experts prenant part à cette séance de travail axée sur "Les difficultés liées au commerce des produits de la mer". Il s'agit notamment d'experts de l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Le Forum public est la principale activité de communication annuelle de l'OMC qui offre une plate-forme pour débattre des développements du commerce mondial et proposer des mesures pour renforcer le système commercial multilatéral.
Il attire plus de 1.500 représentants issus de la société civile, des milieux universitaires, du monde des affaires, des médias, des gouvernements, des Parlements et des organisations intergouvernementales.