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L’ancien chef du gouvernement britannique devait être entendu pendant environ six heures, pendant lesquelles il devait justifier sa décision d’engager son pays en 2003 dans une guerre aux côtés des Etats-Unis contre le régime de Saddam Hussein.
Près de sept ans après, Tony Blair reste très critiqué pour avoir engagé quelque 45.000 soldats dans ce conflit malgré l’absence d’une résolution de l’ONU et l’opposition d’une majorité de son opinion publique.
Signe de l’engouement suscité par ce témoin-vedette, la commission procédant depuis novembre aux audiences publiques dans une petite salle du centre de Londres, a dû organiser un tirage au sort pour le public.
Plus de 3.000 personnes ont demandé à assister à l’audience, mais seuls 80 ont eu droit à y assister, 40 le matin et 40 l’après-midi.
Tony Blair devrait notamment être interrogé sur le moment précis auquel il a engagé la Grande-Bretagne dans ce conflit et sur la question de savoir s’il s’est reposé sur le conseiller juridique du gouvernement britannique, Peter Goldsmith, qui avait pour tâche de déterminer si l’entrée en guerre était légale.
La commission devait tenter également de savoir s’il a manipulé ou exagéré les informations dont il disposait sur la menace présumée d’armes de destructions massives (ADM) aux mains de Saddam Hussein. Sept ans après, 52% des Britanniques pensent qu’il les a «délibérément induits en erreur», en affirmant que Saddam Hussein disposait d’armes de destruction massive pour justifier la guerre.
Les opposants au conflit sont sur le pied de guerre. Ils avaient prévu une série de protestations contre l’ex-Premier ministre à l’occasion de l’audience. Des proches des 179 soldats britanniques morts en Irak devaient donner une conférence de presse dès 8 heures du matin, puis des artistes devaient égrener le nom de victimes du conflit. Enfin une manifestation devait clore cette journée d’audience.