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"Pourquoi l'expansion de l'univers se fait-elle à un rythme de plus en plus accéléré? C'est un des plus profonds mystères modernes", relève l'ESA dans un communiqué, alors que le prix Nobel de physique a été attribué mardi à trois scientifiques ayant découvert en 1998 cette accélération de l'expansion de l'univers.
Cette expansion de plus en plus rapide, éloignant les galaxies les unes des autres à un rythme accru, serait due à une énergie sombre ou noire de nature inconnue.
Pour tenter d'en comprendre la nature exacte, le télescope Euclid, dont le lancement est prévu en 2019, doit étudier les effets de cette énergie noire sur les galaxies et les amas de galaxies en remontant à celles qui existaient voici 10 milliards d'années, explique l'Esa.
Regarder loin dans l'univers, c'est remonter dans le passé, car la lumière des galaxies très lointaines met des milliards d'années à nous parvenir.
De telles observations dans les profondeurs de l'univers ont pour objectif de "révéler l'histoire de son expansion", précise l'Esa.
Remonter de 10 milliards d'années dans le passé d'un univers né voici 13,7 milliards d'années, permettrait, selon l'Esa, de percer le mystère de la "croissance de ses structures pendant les trois-quarts de son histoire".
Le satellite Euclid, faisant partie du programme "Cosmic Vision" de l'Esa, devrait ainsi couvrir "la totalité de la période durant laquelle l'énergie sombre a joué un rôle significatif dans l'expansion de l'univers".
Quant au satellite Solar Orbiter, qui devrait être lancé en 2017, il "doit s'aventurer plus près du Soleil que ne l'a fait jusque-là aucune mission" souligne l'ESA. L'objectif est notamment d'étudier les flots de particules du vent solaire et ses tempêtes qui peuvent affecter les télécommunications.