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Relayé par le site Hespress, le département de tutelle a indiqué que ces enseignants n’ont pas de raison pour manifester puisqu’ils jouissent « des nouveaux régimes qui ont été adoptés le 13 mars dernier par les conseils d’administration des AREF, lors d’une session extraordinaire, permettant aux enseignants cadres des AREF de jouir de tous les droits, les obligations et les garanties relatifs à la formation initiale et continue ainsi que la sécurité sociale à l’instar des professeurs titulaires soumis au régime des fonctionnaires du ministère de l’Education nationale». En d’autres termes, pas question de parler d’intégration de ces enseignants dans la fonction publique.
Une réaction qui n’a rien de surprenant. Elle était attendue par les enseignants protestataires au vu des derniers signes, jugés négatifs par eux, émis par le département de tutelle depuis plusieurs mois (désengagement de Saïd Amzazi, ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, des promesses qu’il a faites le 13 avril dernier, absence des résultats de l’enquête concernant le décès d’Abdellah El Hjili, père de Houda El Hjili, enseignante recrutée par contrat par l'Académie régionale d'éducation et de formation de Safi, qui a rendu l’âme dans la soirée du lundi 27 mai à Rabat après avoir été blessé au cours d’un sit-in, convocation par les services de la police nationale de plusieurs enseignants contractuels et membres de la Coordination pour incitation à la violence et prélèvements sur salaires allant de 700 à 1.400 DH pour grèves observées depuis le mois de mars).
Concernant le dialogue social, le ministère affirme que le processus se poursuit et qu’il tient au dialogue comme approche. Il se dit même prêt à trouver des solutions à même de promouvoir le système éducatif et renforcer le rôle des acteurs. A ce propos, plusieurs demandes des cahiers revendicatifs ont été satisfaites, d’autres sont encore en attente puisqu’il faut coordonner avec d’autres secteurs ministériels et dans certains cas, il faut prendre des mesures au niveau du gouvernement.
S’agissant de la nouvelle rentrée scolaire, le département de Saïd Amzazi a indiqué que certaines modifications ont été apportées aux manuels scolaires de C2 et CM1 concernant la langue arabe, le français, les maths, les SVT et l’histoire-géographie. Il a également précisé que les nouvelles éditions des manuels ont obtenu les autorisations d’impression avant le 15 juillet. Une date en avance par rapport aux années précédentes.
Les modifications en question ont concerné 49 manuels sur 390 et la date du 25 septembre a été fixée comme dernier délai pour la distribution des manuels scolaires sur l’ensemble du territoire national.
Le débat sur la perte de dizaines d’heures scolaires dans l’attente de l’arrivée de ces manuels est insensé puisque le nombre concerné est limité et que nombre d’entre eux sont déjà dans les librairies. Ceci d’autant plus que les premières semaines de la rentrée scolaires sont souvent consacrées à l’évaluation desdites fournitures scolaires aux différents niveaux de scolarité.