-
Journée arabe de lutte contre l’analphabétisme : Un appel renouvelé à l'action pour éradiquer un frein majeur au développement
-
Rougeole : 41 cas d’infection recensés dans certains établissements pénitentiaires
-
Premier Congrès africain de pédiatrie à Casablanca
-
Le Maroc plaide pour renforcer l’usage de l'IA dans l'enseignement
-
L'ouverture du SGG sur l'université à même de renforcer la connaissance du système juridique national
Accusé d’agression contre une personne connue pour son appartenance à un groupe de «Jeunes royalistes», Mouad, ses amis, ses camarades et ses fans invoquent une affaire montée de toutes pièces.
L’audience qui a démarré vers 19 heures a été des plus longues de toutes les séances entamées depuis des mois déjà. Une longue nuit qui s’est achevée vers six heures du matin du 11 janvier. L’audition des témoins a été des plus spectaculaires. Le président de la Cour ne voulait pas qu’on parle du «Mouvement 20 février», ni des «Jeunes royalistes». Les avocats de "L7a9ed", notamment Me Naima Ghellaf, ont persisté et eu gain de cause vers la fin.
Emprisonné suite à une rixe, que sa défense qualifie de «mascarade montée de toutes pièces par des parties connues», Mouad est, selon ses amis, «un pacifiste connu et reconnu et n'a jamais cherché à nuire à autrui». Le chef d’accusation qui incrimine ce jeune chanteur de rap est une fallacieuse «agression» contre un individu connu pour être «un indicateur et baltagi (clochard perturbateur anti 20F)... Ce dernier, censé être dans le coma pendant une période de 45 jours, était pourtant vu en pleine santé !
Les faits ? De la pure mascarade, explique un ami de Mouad. Hammouda Dali, dit Taliani, s’était rendu en voiture au quartier Oukacha, l’un des quartiers les plus actifs du Mouvement du 20 février, et où habite le jeune Mouad, en guise de provocation. Il a invité, selon plusieurs témoins, le chanteur à les rejoindre moyennant une rétribution. Mais après avoir échoué dans sa tentative d’amadouer le jeune Mouad, Il l’a traité de «traitre». Les deux jeunes allaient en venir aux mains, si ce n’était notre présence. Eloigné par un groupe de jeunes, Dali allait «tomber dans le coma» à une trentaine de mètres. Le comble est que l’ambulance est arrivée cinq minutes après cette mise en scène. La version de Taliani qui empêchait de passer, avec un rare courage, les manifestants du 20 février, est tout à fait différente. «Mouad et un autre ami, dit-il, m’ont cogné violemment, jusqu’à ce que je tombe dans le coma». La question à se poser : pourquoi a-t-on libéré l’ami de Mouad?