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C’est dire que plus que jamais, la radio et la télévision nationales que d’aucuns appellent les médias officiels sont aujourd’hui confrontés à un défi, que je dirais existentiel. Il y a la désaffection du public sollicité, voire séduit par des chaînes satellitaires qui privilégient l’esthétique du décor et la plastique des présentateurs(trices) sans omettre évidemment le contenu alléchant des programmes proposés…Il y a aussi l’intrusion des NTIC, les nouvelles technologiques. On remarque aujourd’hui le rôle pertinent et même déterminant que jouent les réseaux sociaux (Facebook, Youtube et Twitter) et jouent toujours dans l’accompagnement du soulèvement libérateur dans les pays arabes.
On le remarque, les médias officiels arabes sont lamentables dans le traitement des événements qui les secouent. C’est l’échec total laissant le champ libre à des concurrents qui en profitent largement pour briller souvent à moindre frais, utilisant et même usant des images glanées sur Internet à défaut d’avoir des équipes sur place puisqu’elles sont bannies par les régimes en place. Croire que l’on peut sévir contre son peuple à huis clos est aujourd’hui impossible !
Il y aura toujours une caméra de téléphone portable pour saisir l’instantané qui traquera l’événement on live, en direct et traversera le monde à la vitesse de la lumière.
Par exemple, fixer cette vue d’un sniper posté sur une hauteur (terrasses et même le toit d’un château d’eau) tirer à bout portant sur des citoyens désarmés, sans parler de la rumeur, le récit du complot extérieur agité par les gouvernants pour se donner bonne conscience et justifier les massacres auxquels ils se livrent contre leurs populations, argument aujourd’hui désuet. Autrement dit dépassé, devenant caduc, et donc n’est plus crédible !
Dans ce cas, les médias officiels se trouvent décrédibilisés et en porte-à-faux. Ils deviennent obsolètes, perdant sur tous les plans…Comme l’on dit, ils agissent dans le vide puisque leur public a déserté vers d’autres horizons médiatiques, qui des fois, il faut le dire, ne sont pas neutres, et donc pas totalement fiables. Néanmoins, ils répondent à une quête d’informations que ce public ne trouve pas chez lui.
Les médias officiels marocains se trouvent dans cette situation, celle de la désaffection de leur public désormais tourné ailleurs. Ils sont dans un état de mort clinique.
La question qui se pose: est-ce que s’en est fini des médias officiels chez nous ? On serait tenté de répondre Oui! Mais l’espoir n’est pas perdu, on voudrait être optimiste, si toutefois, et pour utiliser un langage terre à terre, l’on décidait enfin d’avoir recours à un remède de cheval. Autrement dit, prendre le taureau par les cornes et décider de procéder à un véritable bouleversement, pour ne pas dire révolution. Il faut arrêter de colmater les brèches.
C’est de changement profond qu’il s’agit, pas seulement des mentalités ou d’avoir les équipements de production ou de diffusion dernier cri (il en faut !), mais surtout un besoin crucial en hommes qui soient à la hauteur de la mission qui leur est dévolue, celle de gérer un secteur, aujourd’hui plus qu’hier, très sensible. Ce sont les médias dans leurs différentes formes qui constituent le véritable miroir du pays, sa marque déposée. Les exemples ne manquent pas pour étayer nos dires.
A-t-on le désir, je dirais la volonté de vouloir réellement franchir le pas pour être dans l’ère du temps ?
Le contexte politique actuel, cet élan singulier que vit le pays suscité par le mouvement visant la liberté et la dignité, et donc plus de démocratie offrent l’opportunité indiquée pour réaliser cette gageure !
N.B : Il se dit que des changements vont se produire incessamment à la direction des médias officiels. Il faut l’espérer car durer, s’éterniser dans un poste, engendre à la longue de l’apathie, l’inhibition !
N.B : Il se dit que des changements vont se produire incessamment à la direction des médias officiels. Il faut l’espérer car durer, s’éterniser dans un poste, engendre à la longue de l’apathie, l’inhibition !