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L’explosion a eu lieu à 19h50 locales (19h50 GMT). Un correspondant anonyme avait averti de son imminence, environ 17 minutes auparavant, via un appel téléphonique à un quotidien national, permettant aux forces de l’ordre d’évacuer et boucler le secteur de la place Syntagma, fermant notamment à la circulation une importante avenue du centre.
L’engin explosif avait été placé dans une poubelle dans le périmètre situé devant le parlement, non loin de la tombe du soldat inconnu. La détonation a retenti sur toute la place, même si les gardes en faction devant la tombe n’ont pas bougé d’un iota.
“Le message est très simple: la démocratie ne se laissera pas terroriser”, a lancé le Premier ministre Georges Papandréou aux journalistes peu après l’explosion.
Son ministre de la Protection civile Michalis Chrisochoidis a précisé que les conditions de sécurité ne seraient pas renforcées devant le parlement, qui doit rester accessible à tous. “Ils ne nous forceront pas à transformer le centre-ville en zone militarisée. Athènes est une ville sûre”, a-t-il déclaré.
Le parlement n’est actuellement pas en session, mais des députés du PASOK, le parti socialiste au pouvoir, y étaient rassemblés pour une réunion.
Plusieurs groupes violents d’extrême gauche opèrent en Grèce, visant des banques ou locaux gouvernementaux. Les explosions sont en général déclenchées tard le soir ou précédées par des appels d’avertissement, et ne font donc rarement des blessés.
Selon les experts de la police, venir placer une bombe dans un endroit si central pourrait être considéré comme un défi au nouveau gouvernement socialiste, qui a renforcé les mesures de sécurité en octobre, après avoir remporté les législatives et accédé au pouvoir.