-
Driss Lachguar reçoit les dirigeants des partis de Palestine, du Koweït et de Libye
-
La portée stratégique de la régionalisation avancée exige une implication accrue de tous les acteurs dans le processus de concertation et de dialogue constructif
-
La Chambre des représentants et le Haut Conseil d'Etat libyens s'accordent sur la phase préliminaire des échéances électorales
-
Crise libyenne : Nasser Bourita souligne la nécessité impérieuse de s'imprégner de l'"esprit de Skhirat"
-
Libération de quatre ressortissants français retenus à Ouagadougou depuis décembre 2023 suite à la médiation de SM le Roi
Désormais les objectifs affichés de la Lydec sont d’étendre le réseau, de diminuer les débordements lors des crues, et de poursuivre les actions de dépollution.
En termes de collecte des eaux pluviales, beaucoup reste à faire. A titre d’exemple, la capitale économique comptait 39 bassins d’orage à la fin de l’année 2009, soit un nombre insuffisant qui ne permettait pas de faire face aux crues et aux débordements occasionnels. La Lydec entend aujourd’hui pallier le problème en construisant 36 bassins supplémentaires afin de pouvoir recueillir à l’horizon 2027, 1,5 million de mètres cubes d’eaux pluviales.
De plus, il existe plusieurs bassins d’orage à Casablanca, à l’instar de celui de Nouaceur étendu d’ici 2015 tandis que des bassins d’infiltration sont également présents dans de nombreux quartiers de la métropole. L’un des projets d’envergure pour la Lydec est la construction future d’un « super collecteur » pour faire face aux crues de l’oued Bouskoura, d’une longueur totale de 7 km. Cependant, on ne sait à ce jour, quand ce projet colossal verra le jour.
Par ailleurs, le déversement des rejets industriels en mer reste encore un fléau pour le Royaume. Une fois encore, la capitale économique n’est pas épargnée par ce problème qui touche particulièrement l’axe Casablanca-Mohammedia.
En la matière, la Lydec a dévoilé un plan d’action prévoyant la mise en place de quatre stations de pompage le long de la route côtière. Un émissaire marin et une station de prétraitement seront également construits à Sidi Bernoussi, quartier particulièrement touché par la pollution industrielle et par le rejet des eaux usées en mer. Entre 2010 et 2012, une station d’épuration devrait être opérationnelle à Médiouna pour traiter les eaux usées de la province et protéger ainsi l’oued Hassar.
A Marrakech, le 20 février dernier, la Lydec a rappelé qu’elle jouait un rôle majeur dans la prise en charge de l’assainissement liquide et du traitement des eaux usées. Preuve en est, la multitude de chantiers en cours qui verront le jour prochainement et qui témoignent d’une volonté affichée de mettre les problématiques environnementales au centre de toutes les priorités.