-
Ils pensent avoir découvert un astéroïde… c’était la voiture Tesla envoyée dans l’espace par Elon Musk
-
Une influenceuse crée le chaos dans une station de ski italienne
-
Radja Nainggolan privé de liberté pour trafic de drogue
-
Il refuse de vendre sa maison et se retrouve encerclé par une autoroute
-
« Une odeur de chair en décomposition »… L’Australie se passionne pour cette fleur rare et puante
L'objectif de ce programme est d'accroître le nombre de scientifiques non-européens pour en compter plus de 500.
Actuellement seulement cent des 2.600 bénéficiaires de ces fonds ne sont pas européens, a précisé Donald Dingwell, le secrétaire général du Conseil créé en 2007 et dont le président est le professeur Fótis Kafátos.
Après le Canada où il a participé à la Conférence de la société américaine pour l'avancement de la science (AAAS), réunie ce week-end à Vancouver (Colombie Britannique, ouest du Canada), M. Dingwell prévoit de se rendre en Afrique du Sud, dans plusieurs pays d'Asie, en Amérique latine, en Russie, en Ukraine, aux Etats-Unis et au Mexique.
La principale condition pour qu'un chercheur se voit octroyer ces fonds de recherche européens c'est de passer la moitié de son temps en Europe et de travailler dans une institution européenne de recherche.
"Ce programme est ouvert à tous dans le monde", a souligné M. Dingwell lors d'une conférence de presse en marge de la conférence de l'AAAS.
"Nous voulons montrer que l'Union européenne est attrayante pour les chercheurs pouvant être évalués par un groupe d'experts...", a-t-il poursuivi.
Le Conseil européen de la recherche dispose d'un budget de 1,8 milliard d'euros pour ces bourses de recherche en 2013, a précisé M. Dingwell, un vulcanologue, canadien d'origine qui est allé s'installer en Europe dans les années 80.
Il a expliqué qu'il existait au sein de l'Union européenne un soutien politique fort en faveur de la recherche, malgré la crise économique sur le Vieux Continent et même si "l'intégration européenne vit une période délicate".
Nicole Boivin, une archéologue canadienne, partie s'installer à l'Université d'Oxford (GB) après avoir été retenue pour un financement de recherche de 1,2 million d'euros, a expliqué avoir sollicité ces fonds car "le Conseil européen de la recherche (CER) est ouvert à des projets multi-disciplinaires. Des idées répandues sur les difficultés et les capacités des enfants bilingues sont souvent fausses, ont affirmé plusieurs chercheurs, plaidant pour une nouvelle approche de ces problèmes lors d'une conférence scientifique tenue ce week-end à Vancouver, dans l'ouest du Canada.