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Selon la même source, la FAJ suit avec grand intérêt l’évolution de «la récente campagne menée par le Parlement européen (PE) contre le Maroc, accusé d'espionner des journalistes via le logiciel Pegasus ».
Le SNPM a précisé qu'«après les explications fournies par la délégation marocaine qui a pris part à la réunion du secrétariat général de la FAJ, tenue le 21 février à Riyad, en Arabie Saoudite, l'Union confirme l'incapacité du PE et des organisations non gouvernementales accusant le Maroc à fournir des preuves techniquement tangibles et irréfutables », soulignant qu’il n'est question que « d’allégations sans fondement technique ».
A rappeler que la délégation marocaine était composée d’Abdellah Bekkali, président du SNPM et vice-président de l’Union des journalistes arabes et de Youness Mjahed, conseiller en relations internationales au sein de l’Union.
La même source a ajouté : « La FAJ exprime son étonnement des décisions de la justice française, qui rejette le droit du Maroc de recourir aux tribunaux français pour exiger des arguments et des preuves confirmant les accusations portées par des organisations non gouvernementales, et rapportées par la presse dans plusieurs pays européens, et relève en même temps que les tribunaux français ont accepté de statuer sur des plaintes déposées par des journalistes français contre le Maroc alléguant que leurs téléphones avaient été espionnés, sans fournir d'expertise technique indépendante sur ces allégations ».
L'Union condamne « la position du PE, qui refuse de prendre en considération les rapports, études et recherches effectués par des experts de diverses nationalités », et confirme la fausseté des « allégations sur lesquelles le PE a fondé ses positions contre le Maroc, sans permettre à celui-ci de présenter ses arguments », ajoutant que cela s’inscrit dans le cadre d’une campagne calomnieuse contre le Maroc orchestrée par des pays européens, dans le but de faire pression politiquement et diplomatiquement sur lui».
Il convient de rappeler que des experts marocains ont mis à nu les allégations européennes et condamné les manœuvres cherchant à mêler le Maroc à l’affaire « Pegasus », tout en dénonçant des accusations qui ne reposent sur aucun fondement technique.
Lors d’une conférence-débat et d’information organisée récemment par le Parlement marocain et consacrée aux attaques hostiles, flagrantes et répétées contre le Royaume par le PE, ces experts ont relevé que ces accusations fallacieuses font partie de la campagne hostile menée par le PE contre le Maroc sur plusieurs fronts.
A ce titre, le président de la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel, Omar Seghrouchni, a indiqué qu’une lettre a été signée par plus de 200 experts mondiaux en cybersécurité battant en brèche les conclusions du rapport publié par Amnesty international sur le programme « Pegasus ».
Il a également indiqué que les accusations concernant « Pegasus » s’appuient sur des allégations issues de sources inconnues et reposent sur des conclusions hâtives dans une tentative d’impliquer certains pays sur la base d’évaluations techniques erronées.
Mourad Tabet