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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
Placé sous le thème «Désenclaver la province et mettre ses propres richesses à sa disposition, un préalable au développement», ce Congrès a été marqué par le discours prononcé en langue amazighe par le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar. C’était un moment fort pour souligner devant les congressistes que l’unité des Marocains aux niveaux historique et géographique est non négociable et qu’elle ne peut être en aucun cas dévalorisée.
Pour Driss Lachguar, l’amazighité doit être, au côté de la langue arabe, une langue officielle pour tous les Marocains, car les Marocains sont tous des Amazighs, et ce conformément aux dispositions de la Constitution de 2011.
Tout en rappelant les énormes sacrifices des hommes et femmes de la province face à l’occupant et l’abondance des richesses naturelles dont regorge la région, le Premier secrétaire a tenu à exprimer, non sans amertume, son regret quant au sort réservé à Azilal qui compte parmi les provinces les plus pauvres du Royaume avec un indice de développement très faible. « La région n’a pas eu ce qu’elle mérite réellement au regard des sacrifices consentis par les résistants tels Mohamed Fkih Bassri, Houmane Fatouaki ou Ahmed Ahanssal et des citoyens bombardés à Oued Zem et dans les régions montagneuses», a-t-il fait savoir.
Dans ce cadre, Driss Lachguar a appelé à ce que cette région dont l’activité économique repose en grande partie sur le pastoralisme et l’élevage nomade soit dotée, outre l’eau et le fourrage, de services essentiels notamment les soins de santé, l’enseignement, entre autres.
Il a saisi cette occasion pour rappeler les grands efforts déployés par le gouvernement d’alternance en faveur de cette région, notamment la construction et l’élargissement des routes provinciales et régionales et le raccordement des douars en eau potable et en électricité avec des moyens financiers limités et dans une conjoncture des plus difficiles.
C’était l’occasion également pour Driss Lachguar de souligner qu’avec la bonne volonté et peu de moyens financiers, le gouvernement d’alternance avait réussi à lancer et ouvrir à travers le pays de grands chantiers tels l’autoroute, les aéroports, l’électrification de la province d’Azilal, et ce dans un contexte mondial défavorable. Et d’appeler au désenclavement de la province d’Azilal et à ce qu’elle bénéficie de ses propres richesses.
Le thème du Congrès, à savoir «Désenclaver la province et mettre ses propres richesses à sa disposition, un préalable au développement», n’a pas été un choix fortuit, mais constitue, selon le Premier secrétaire du parti, le prélude au développement de la province, l’une des plus pauvres du Royaume.
En l’absence d’investissement public, il ne peut y avoir de développement, a-t-il affirmé avant d’ajouter que le gouvernement tergiverse quant à promulguer un projet d’étude relatif au développement des régions montagneuses sur lequel a travaillé le gouvernement d’alternance. Ce projet qui vise un développement global de la région a été alimenté par des propositions et des mécanismes possibles comme relier Béni Mellal par autoroute, élargir et renforcer les routes principales, désenclaver la province, investir dans la santé et l’enseignement.
Dans ce sens, le Premier secrétaire s’est engagé devant les congressistes à l’élaboration et la présentation d’une loi pour la création d’une agence de développement des zones montagneuses et à ne ménager aucun effort pour défendre cette loi devant le Parlement.
Par ailleurs, et s’agissant de la question du Sahara, le Premier secrétaire a exprimé son optimisme qui s’inspire des efforts déployés par le Souverain pour renforcer les liens historiques liant la France et le Maroc.
Concernant les prochaines échéances électorales, tout en exhortant les congressistes à participer à toutes les opérations électorales, politiques, communales et rurales, Driss Lachguar a tenu à préciser que l’USFP n’a pas appelé au report de ces élections comme certains le laissent penser.