-
Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
-
Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
-
Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
-
L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
-
Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
«L’USFP a une visibilité en ce qui concerne la chose culturelle. C’est une question sacrée pour le projet sociétal de l’USFP », précise le membre dirigeant de l’USFP. Et d’ajouter: « Certes nous avons commis des fautes, nous ne sommes pas des prophètes, mais quand nous avons assumé la responsabilité, nous avons pris des décisions pour le développement de la culture ».
Il a rappelé dans ce sens les expériences réussies de l’USFP dans la gestion communale à Casablanca comme c’est le cas dans la commune de Mâarif sous la présidence du défunt Abdellah Cherkaoui, alors que Abdelmaksoud Rachdi était membre du conseil communal. « C’est l’USFP qui a initié la tradition de construire des complexes culturels au Maroc en édifiant le complexe de Mâarif et après celui de Touria Sekkat», explique-t-il. Driss Basri (ancien ministre de l’Intérieur) a voulu imiter cette expérience en créant d’autres complexes culturels. Mais malheureusement, c’étaient des complexes sans âme. Il a, cependant, déploré en même temps que le budget alloué à la culture dans les communes reste dérisoire. «Au cas où le peuple placerait sa confiance en l’USFP, on plaidera pour que ce budget atteigne 10 %». Même si ce chiffre paraît exorbitant et partant irréalisable pour certains, pour le président de l’Association Chouâla pour l’éducation et la culture, ce taux peut être réalisé «par étapes» avec des partenaires. Il a rappelé également le rôle joué par le journal du parti et son supplément culturel qui constitue un véritable espace pour les écrivains, les poètes, les penseurs et les intellectuels marocains.
Le bilan du gouvernement de l’Alternance sous la présidence d’Abderrahmane Youssoufi dans le domaine culturel est positif, selon Abdelmaksoud Rachdi, rappelant dans ce sens le travail accompli par des ministres de l’USFP tels que Mohamed Al Achâari ou Touria Jabrane quand ils ont assumé la responsabilité des affaires culturelles ou celui accompli par Mohamed El Ghahs, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports.
D’autre part, Abdelmaksoud Rachdi qui a grandi à Hay Mohammadi, a plaidé lors de cette rencontre pour la réhabilitation des espaces de mémoire à Casablanca tels que le centre de détention de Derb Moulay Chérif, le cinéma Saâda. Abdelmaksoud Rachdi et les autres militants de la société civile à Hay Mohammadi militent pour que ce dernier ne soit pas vendu ainsi que les anciens abattoirs où a eu lieu cette rencontre.
Il a appelé également à la rénovation de la gestion des maisons de jeunes pour qu’elles puissent jouer un rôle dans le développement de la culture, et à la formation des gestionnaires des espaces culturels qui font défaut aujourd’hui.
Abdelmajid Mouchfiq, membre du Groupe musical Assiham à Hay Mohammad a, dans son bref témoignage, confirmé que les groupes musicaux à Casablanca ont connu leurs années de gloire quand l’USFP était puissant tout en déplorant la situation actuelle de ces groupes.
A noter que l’Association Racines est le Chapitre national marocain d’Arterail Network, réseau panafricain de la société civile opérant dans le secteur de la création. Arterail Network a été initié à la suite d’une conférence à Dakar en mars 2007 et est représenté dans 40 pays africains.