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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
Cette rencontre a été également l’occasion d’appeler à la mise en place d’un code électoral à même de mettre un terme à toute forme de prévarication électorale.
D’autre part, les discussions des responsables régionaux et locaux usfpéistes ont abordé les derniers développements du dossier de la Cause nationale eu égard à la visite de l’envoyé onusien Staffan de Mistura à Rabat, mais aussi le renouvellement de la position du parti quant au soutien inconditionnel au droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant et souverain.
A cet égard, le Premier secrétaire du parti des forces populaires a introduit son allocution inaugurale par l’expression du constat alarmant des conditions catastrophiques et inhumaines que subissent les Palestiniens, dénonçant et fustigeant les violences et les assassinats perpétrés par Israël contre les femmes, les enfants et les civils de Palestine dans la bande de Gaza.
Le dirigeant ittihadi a réitéré la constance de la position de l’USFP soutenant la question palestinienne et sa défense agissante à partir de son positionnement à l’intérieur des organisations internationales quant au droit du peuple palestinien à son Etat, tout en relevant le changement du ton des alliés traditionnels d’Israël dont notamment les Etats-Unis d’Amérique, qui commencent d’ores et déjà à manifester leur ressentiment et leur indignation face aux atteintes flagrantes par Israël aux droits de l’Homme et au droit à la vie du peuple palestinien, mais également à la légalité et la légitimité internationales.
Par ailleurs, réagissant à la visite du responsable onusien, Staffan de Mistura, à Rabat, Driss Lachguar s’est dit foncièrement opposé à l’attitude de ce dernier qui « a dérogé à sa mission consistant en l’intermédiation pure et simple pour la résolution du conflit artificiel », soulignant, là-dessus, que l’on ne peut admettre la poursuite de négociations de paix ou la recherche d’autres procédés de discussions en l’absence d’engagement des autres parties à ce processus, en particulier l’Algérie.
Le Premier secrétaire du parti des forces populaires s’est interrogé, dans cette même veine, sur l’opportunité de la poursuite du processus de paix alors que se multiplient les provocations quasi-quotidiennes des séparatistes alors que la paix devrait être assujettie à l’observation effective de ses conditions par ailleurs rompues par ladite entité fantoche en ne respectant point le cessez-le-feu.
Dans cette même veine, ayant salué la gestion rationnelle, réaliste et responsable du dossier de la Cause nationale, en réaffirmant le soutien de l’USFP à cette orientation, Driss Lachguar a estimé que l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU au Sahara a dévié de la mission qui lui a été assignée en vertu des décisions claires émises par le Conseil de sécurité qualifiant d’incompréhensible la démarche de la visite à l’Afrique du Sud, ce pays se trouvant bien loin de la région et réputé pour son hostilité aux droits légitimes du Maroc…
Le responsable usfpéiste a enchaîné en fustigeant « les provocations que subit notre pays continuellement de la part des éléments séparatistes résidant dans le territoire algérien à l’instar de ce que nous avons vécu au cours de la crise d’El Gargarate qui a été résolue grâce à l’intervention ferme de notre pays… Cela nous pousse à nous interroger sur la riposte ferme à de telles provocations d’autant que le processus des tables rondes recommandé par le Conseil de sécurité s’enlise et nous estimons ainsi que nous ne pouvons poursuivre les rencontres des tables rondes sans la présence de l’Algérie, (…) » ajoutant que tout dialogue requiert la participation de l’acteur central de toute cette affaire artificielle, à savoir l’Algérie…
D’autre part, le Premier secrétaire, s’adressant aux secrétaires des régions et provinces, a mis l’accent sur l’importance de l’institution intermédiaire en évoquant ses potentialités, ses sacrifices et son déploiement militant pour la pérennité du parti, sa dynamique organisationnelle et sa présence élevant sa place centrale dans l’échiquier partisan « contrairement aux partis figés méconnus par la population, et sans aucune présence politique ».
Là-dessus, ayant mis en avant la dynamique partisane de l’USFP, le dirigeant ittihadi a présenté un exposé dans lequel il a abordé la situation politique et sociale après l’écoulement de la moitié du mandat gouvernemental, dénonçant la manière par laquelle sont gérés les grands chantiers sociaux initiés par Sa Majesté le Roi, chantiers que l’USFP n’a de cesse d’approuver et de soutenir car proches du référentiel du parti des forces populaires …
« Cest pourquoi, a-t-il ajouté, nous avons veillé à nous en imprégner en toute responsabilité sur la voie de l’intérêt général de la patrie et en dépassant tous les calculs politiciens étriqués, d’autant plus que la crise du corona a motivé l’orientation de l’Etat social…
Et nous ne pouvons que soutenir le processus de la couverture sanitaire, de la protection sociale et du soutien direct mais nous ne pouvons approuver le style de gestion de toutes ces mesures fortes, aussi bien au niveau central qu’au niveau des régions et des provinces ».
Driss Lachguar a relevé, par ailleurs, que l’incursion tripartite n’a jamais constitué une valeur ajoutée. Bien au contraire, a-t-il développé, cela a engendré des effets négatifs manifestes du fait de l’absence de convergence entre ses composantes.
Ainsi, pour le Premier secrétaire de l’USFP, c’est ce qui a amené le parti des forces populaires à opter pour la formation d’un front national d’opposition.
« Hélas, a-t-il poursuivi, nous n’avons pas été écoutés mais nous ne nous résignons pas et nous avons, dans ce sens réussi, avec le Parti du progrès et du socialisme à reprendre la coordination de notre action, une coordination pour les positions et les initiatives… ».
Driss Lachguar a, dans ce sens, désapprouvé le fait que l’on confine le mi-mandat dans la question du remaniement ministériel sans prêter d’attention à l’incapacité du gouvernement à se pencher sur les problématiques persistantes. « C’est un gouvernement qui prétend être moderniste et démocratique mais y a-t-il dans ses projets concernant les libertés individuelles et collectives et le statut de la famille ce qui dénote ce modernisme et cette démocratie prétendus », a-t-il clamé (…)
Et de souligner que la conjoncture actuelle nécessite une réelle réforme politique et institutionnelle et la reprise de l’activation du chantier ouvert par la Constitution dans le but de préserver tous les acquis et toutes les révisions constitutionnelles et d’aborder « le code des élections » afin de mettre en œuvre un système juridique cohérent à même de freiner la prévarication électorale, mettant en avant l’impératif de se pencher sur la préparation, avec détermination et dès à présent, des échéances électorales de 2026…
Rachid Meftah