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Et le plus souvent, son sifflet s’en ressentait. On ne peut, toutefois, ne pas reconnaître, à l’USP, certaines belles choses et notamment d’avoir donné au football national celui qui, tout petit déjà, était surnommé «Maradona».
C’était l’actuel président du Stade Marocain Pétanque, Maati Cherkaoui, l’ex-flic en puissance, mais surtout connu pour avoir servi comme défenseur aussi robuste qu’intraitable et comme dirigeant fédéral, qui avait été sollicité par le «Si Driss» précité pour donner corps et âme à cette équipe. Il chargeait tous les jours une voiture (de police bien sûr) d’aller chercher le minime prodige jusqu’à chez lui pour l’y ramener, une fois la séance d‘entraînement finie. Il s’agissait du regretté Hicham Zerouali, celui qui allait par la suite faire les beaux jours de l’équipe des FAR et qui commençait à peine à faire apprécier son immense talent avant qu’un stupide et terrible accident ne vienne l’arracher aux siens et à ses innombrables fans. On ne peut ne pas être nostalgiques avec tous les nostalgiques, mais pas au point de gober que l’on vienne nous parler aujourd’hui d’une tentative de mettre plus d’uniformes dans un football qui en compte déjà trop. Et encore moins, à un moment où l’on cherche à nous faire croire que l’heure du professionnalisme (le vrai) a enfin sonné.
Notre football se trouve déjà embarrassé d’au moins deux cas qui ne seraient pas pour l’aider à embrasser, à bras-le-corps, ce professionnalisme tant souhaité et tant chanté. Il y a le statut assez particulier de l’équipe militaire des FAR et il y a celui de la JSM, celle dépendant très étroitement des Forces auxiliaires au fait. Et si l’on ajoute la police, il ne reste plus qu’à s’attendre à voir poindre bien d’autres équipes, tous corps confondus. Il ne resterait alors de place que pour le seul FUS capable, aujourd’hui, de tenir tête à tous les bidasses et à tous les flics réunis.
L’idée de la résurrection s’est faite jour à l’occasion d’un tournoi de football en salle où l’on a certes vu de belles choses. Continuons donc à donner à nos braves flics l’occasion de s’éclater à ce niveau, seulement. Si on place la barre plus haut, ce sont sûrement les œuvres sociales qui vont en prendre un coup, comme c’est d’ailleurs le cas par ailleurs. Que gagneraient au fait la veuve, l’orphelin ou le retraité à voir leur argent dilapidé dans des primes de victoire ou de signature au profit, le plus souvent, de godasses étrangères au corps concerné?
Et puis, les tristes exemples de ces équipes gradées ou en uniforme évoluant dans un championnat civil, on ne les relève que dans des championnats (ou des pays) tout aussi tristement sous développés. «La Garde des Frontières», (Haras Al Houdoud), c’est en Égypte. «L’Armée», (AL Jayche) ou «La Police», (Achourta), c’est bien en Syrie…