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Bruxelles souhaite également augmenter le nombre des étudiants profitant des bourses d'échange Erasmus, qui ont bénéficié à plus de deux millions de jeunes depuis sa création en 1987.
Ces initiatives ont été présentées mardi par la commissaire européenne à l'Education, Androulla Vassiliou, dans le cadre de la "nouvelle stratégie de réforme de l'enseignement supérieur" dans l'UE à l'horizon 2020.
La Commission prévoit d'instaurer son "système pluridimensionnel de classement des universités" à partir de 2013. Il "évaluera les universités sur des critères plus généraux que ceux des classements actuels, qui ont tendance à accorder la priorité à la recherche et à négliger les facteurs tels que la qualité de l'enseignement, l'internationalisation et l'innovation", a-t-elle précisé.
Le plus célèbre et controversé de ces classements est celui de l'université des communications de Shanghai qui ne place, dans sa dernière édition, que 28 établissements européens parmi les 100 premières universités du monde.
Les Etats-Unis s'arrogent en revanche 17 des vingt premières places, dont le podium avec Harvard, Stanford et le Massachusetts Institute of Technology (MIT).
Ce retard "préoccupe beaucoup les Etats" européens, a souligné Mme Vassiliou.
Elle a précisé que ce classement ne sera pas établi par les services de la Commission mais qu'un appel d'offres serait lancé d'ici à la fin de l'année.
L'UE compte près de 4.000 universités et établissements d'enseignement supérieur et plus de 19 millions de personnes.
Bruxelles s'est fixé comme objectif "ambitieux" de porter à 40% la proportion des 30-34 ans titulaires d'un diplôme de l'enseignement supérieur d'ici 2020, contre 33,6% en 2010.
"L'enseignement supérieur est un puissant moteur de croissance économique (et) est aussi la meilleure des assurances contre le chômage", a assuré Mme Vassiliou.
Selon le Centre européen pour le développement de la formation professionnelle (Cedefop), 35% des emplois dans l'Union nécessiteront en effet un niveau de qualification élevé d'ici à 2020, alors que les diplômés ne représentent actuellement que 26% de la main-d’œuvre totale.