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L’affaire remonte à une réunion comme beaucoup d’autres où l’on évoque des projets sans lendemain. On parlait sport lorsque ledit secrétaire général prit la parole pour accuser ouvertement le président du club Afak de foot féminin d’avoir cédé illégalement moyennant des pots-de-vin des joueuses à une autre équipe, lui reprochant ainsi de conspirer contre le CAK qui devait bénéficier de ces joueuses. L’accusation étant faite dans une réunion officielle présidée par le gouverneur de la province et avec des procès-verbaux et des témoins, le président du club Al Afak a porté plainte auprès du procureur du Roi à Khénifra qui a saisi la police pour enquêter sur cette affaire qui n’est pas la première du genre.
Contacté par Libé, le plaignant a estimé qu’il y a lenteur dans la procédure et que les autorités tentent de noyer l’affaire, ce qui entraînerait un autre scandale. Il soutient que l’appartenance dudit secrétaire général au service de la DAG serait à l’origine de ces lenteurs et de ces tentatives d’étouffer l’affaire.
Lors des premières instructions, le président du club Afak qui s’estime lésé par ces déclarations publiques, a présenté aux autorités compétentes tous les documents nécessaires prouvant les fausses allégations du fonctionnaire de la province. Dans le souci d’étouffer ce scandale, les autorités locales avaient désigné une commission pour réconcilier les deux protagonistes, mais il semble que ladite commission ait échoué dans sa mission. Une autre affaire inopportune qui secoue le sport et retarde son décollage.