Sacrée championne du monde des poids lourds, dimanche dernier à New Delhi, en battant la Kazakhe Kungeibayeva Lazzat, championne du monde en 2016, El Mardi (+81 kg) devient la première femme africaine et arabe à signer une telle performance.
Pour El Mardi, cette médaille d’or est le fruit de la conjugaison des efforts de toutes les composantes de la Fédération Royale marocaine de boxe (FRMB), dont le staff technique qui l’a encadrée et préparée à ces joutes.
Dans une déclaration à M24, chaîne d’information en continu de la MAP, la championne marocaine s’est également dite fière du message de félicitations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui représente pour elle "une source de motivation pour plus de performances".
De son côté, Yasmine Moutaqui, médaillée de bronze dans le même championnat (-48 kg), a indiqué que cette performance n’était pas de tout repos face à des représentantes de prestigieuses écoles de boxe, précisant qu’elle revenait juste d’une blessure.
Elle a affirmé qu’elle ambitionne de faire bonne figure dans les prochaines échéances, notamment les éliminatoires des Jeux olympiques, ajoutant qu’elle donnera le meilleur d’elle-même pour se qualifier à l’édition parisienne de ces Jeux.
Pour sa part, le directeur technique de la FRMB, Othmane Fadli, s’est dit heureux de cette performance inédite dans l’histoire de la boxe marocaine, arabe et africaine.
La sélection marocaine masculine œuvrera à faire de même lors des championnats du monde prévus en mai à Tachkent (Ouzbékistan), a-t-il ajouté.
Les couleurs nationales étaient défendues lors de ces Mondiaux par quatre pugilistes, en l'occurrence Widad Bertal (-54 kg) et Rabab Cheddar (-50 kg), en plus de Khadija El Mardi et de Yasmine Moutaqui.
Ces Championnats ont connu la participation d’environ 300 boxeuses représentant 70 pays dont le Maroc.