Autres articles
-
Neil Colquhoun : «Nous avons largement surpassé les objectifs initiaux d’Epson au Maroc »
-
Salah Bourdi : Depuis sa création en 2014, le Cercle Eugène Delacroix milite activement pour la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara
-
Moussaoui Ajlaoui : Le comble de l’absurdité, c’est que l’Algérie a deux voix au sein de l’UA, la sienne et celle du polisario qui ne prend jamais le contrepied de son mentor algérien
-
Patrizia d'Antonio : L’écrivain humaniste Alberto Manzi, une figure exceptionnelle qui symbolise à la fois l’éducation, l’unité linguistique et l’humanisme
-
Derguene Mbaye : Les pays africains peuvent beaucoup apprendre de l’expérience du Maroc en matière d'intelligence artificielle
La 17ème édition
du Festival mondial
de la jeunesse et des
étudiants aura dérogé
à toutes les règles,
y compris celles
de la bienséance.
Non seulement, elle a été
la première du genre
à avoir été organisée
en Afrique australe, mais même la date
de sa tenue a été
inhabituelle.
Ce n’est pas en août, comme d'habitude, qu’elle s’est déroulée, mais en décembre. Idem pour
sa cérémonie d'ouverture qui s’est déroulée
sous le signe
de l’exclusion. Sans sa
présence d’esprit
et sa pugnacité,
la délégation marocaine n’aurait jamais pu
y prendre part. Comme
elle n’aurait jamais pu
rester jusqu’à la fin
des travaux.
Retour sur ces incidents avec Kamal Hachoumi, membre du Conseil
national de la Chabiba Ittihadia.
Libé : Comme prévu, la déclaration finale du Festival international des jeunes et des étudiants a demandé à notre pays d’ouvrir ses portes aux observateurs internationaux ! Que pensez-vous de cela?
Kamal Hachoumi : Le Maroc n’a jamais été contre la présence des observateurs internationaux dans ses provinces sahariennes. Il faut signaler que plusieurs organisations internationales spécialisées en matière de rapports sur les droits humains sont aujourd’hui présentes et ont leurs sièges au Maroc, telles que Human Right Watch et Transparency international. Dans ce cadre, le Maroc a ouvert depuis de nombreuses années ses portes à ces organisations afin de renforcer ses avancées dans le domaine des droits humains. De notre part, et en tant qu’acteurs politiques et associatifs, nous avons, depuis toujours, revendiqué à ce que le Maroc permette à ces organisations internationales de travailler normalement au pays et, depuis l’alternance, le gouvernement a répondu favorablement à cette requête. Nous revendiquons également à ce que l’Algérie ouvre ses portes à ces mêmes organisations pour qu’elles puissent enquêter sur la situation des droits humains dans les camps de Tindouf.
Comment évaluez-vous la participation de la Jeunesse Ittihadia à ce Festival ?
Certes, en tant que Chabiba Ittihadia, nous avons marqué une longue absence sur la scène des festivals organisés par la Fédération internationale des jeunes démocrates. Pourtant, l’année 2010 a marqué notre présence qui fut d’ailleurs exceptionnelle. Nous avons participé à ce Festival avec un esprit de clairvoyance et de transparence. Nous avons, à travers nos idées et convictions, démontré que la Chabiba est une organisation qui porte les valeurs de modernité et du socialisme. Cela nous a permis de recevoir un nombre important de délégations participant au Festival. Lors de ces rencontres, nous nous sommes arrêtés sur plusieurs points intéressants afin de les convaincre de la justesse de notre cause. Ainsi, nous avons pu convaincre le Parti communiste russe. Par ailleurs, les délégations des pays arabes et maghrébins, dont l’Algérie, ont exprimé à travers un communiqué clair, leur soutien au Maroc, et cela après les multiples efforts de la Chabiba.
Depuis le premier jour du Festival, le Maroc a subi différentes pressions et s’est vu censuré. Pourquoi toute cette haine envers les jeunes marocains ?
Il ne s’agit pas seulement de censure. Il faut savoir que nous avons été interdits de participation à la cérémonie d’ouverture. De plus, des injures ont été proférées à l’endroit de notre pays lors de cette même cérémonie. En outre, des éléments du Polisario ont attaqué notre délégation faisant des blessés. Pire encore, lors de l’atelier sur le Maroc, les séparatistes catalans ont agressé nos jeunes qui ont répliqué d’une manière civilisée.
Devant ces faits, on ne peut que conclure que le comité organisateur a été en faveur de la position séparatiste. De leur côté, les jeunes Palestiniens participants ont affirmé lors d’une conférence de presse tenue par la Chabiba qu’à l’instar du Maroc, la Palestine est victime de la même approche impérialiste encourageant la balkanisation.
du Festival mondial
de la jeunesse et des
étudiants aura dérogé
à toutes les règles,
y compris celles
de la bienséance.
Non seulement, elle a été
la première du genre
à avoir été organisée
en Afrique australe, mais même la date
de sa tenue a été
inhabituelle.
Ce n’est pas en août, comme d'habitude, qu’elle s’est déroulée, mais en décembre. Idem pour
sa cérémonie d'ouverture qui s’est déroulée
sous le signe
de l’exclusion. Sans sa
présence d’esprit
et sa pugnacité,
la délégation marocaine n’aurait jamais pu
y prendre part. Comme
elle n’aurait jamais pu
rester jusqu’à la fin
des travaux.
Retour sur ces incidents avec Kamal Hachoumi, membre du Conseil
national de la Chabiba Ittihadia.
Libé : Comme prévu, la déclaration finale du Festival international des jeunes et des étudiants a demandé à notre pays d’ouvrir ses portes aux observateurs internationaux ! Que pensez-vous de cela?
Kamal Hachoumi : Le Maroc n’a jamais été contre la présence des observateurs internationaux dans ses provinces sahariennes. Il faut signaler que plusieurs organisations internationales spécialisées en matière de rapports sur les droits humains sont aujourd’hui présentes et ont leurs sièges au Maroc, telles que Human Right Watch et Transparency international. Dans ce cadre, le Maroc a ouvert depuis de nombreuses années ses portes à ces organisations afin de renforcer ses avancées dans le domaine des droits humains. De notre part, et en tant qu’acteurs politiques et associatifs, nous avons, depuis toujours, revendiqué à ce que le Maroc permette à ces organisations internationales de travailler normalement au pays et, depuis l’alternance, le gouvernement a répondu favorablement à cette requête. Nous revendiquons également à ce que l’Algérie ouvre ses portes à ces mêmes organisations pour qu’elles puissent enquêter sur la situation des droits humains dans les camps de Tindouf.
Comment évaluez-vous la participation de la Jeunesse Ittihadia à ce Festival ?
Certes, en tant que Chabiba Ittihadia, nous avons marqué une longue absence sur la scène des festivals organisés par la Fédération internationale des jeunes démocrates. Pourtant, l’année 2010 a marqué notre présence qui fut d’ailleurs exceptionnelle. Nous avons participé à ce Festival avec un esprit de clairvoyance et de transparence. Nous avons, à travers nos idées et convictions, démontré que la Chabiba est une organisation qui porte les valeurs de modernité et du socialisme. Cela nous a permis de recevoir un nombre important de délégations participant au Festival. Lors de ces rencontres, nous nous sommes arrêtés sur plusieurs points intéressants afin de les convaincre de la justesse de notre cause. Ainsi, nous avons pu convaincre le Parti communiste russe. Par ailleurs, les délégations des pays arabes et maghrébins, dont l’Algérie, ont exprimé à travers un communiqué clair, leur soutien au Maroc, et cela après les multiples efforts de la Chabiba.
Depuis le premier jour du Festival, le Maroc a subi différentes pressions et s’est vu censuré. Pourquoi toute cette haine envers les jeunes marocains ?
Il ne s’agit pas seulement de censure. Il faut savoir que nous avons été interdits de participation à la cérémonie d’ouverture. De plus, des injures ont été proférées à l’endroit de notre pays lors de cette même cérémonie. En outre, des éléments du Polisario ont attaqué notre délégation faisant des blessés. Pire encore, lors de l’atelier sur le Maroc, les séparatistes catalans ont agressé nos jeunes qui ont répliqué d’une manière civilisée.
Devant ces faits, on ne peut que conclure que le comité organisateur a été en faveur de la position séparatiste. De leur côté, les jeunes Palestiniens participants ont affirmé lors d’une conférence de presse tenue par la Chabiba qu’à l’instar du Maroc, la Palestine est victime de la même approche impérialiste encourageant la balkanisation.