-
Une campagne aux forts relents d’argent sale
-
Les précisions de la DGSN et la DGST
-
Faire de l’arrondissement Rabat-Souissi un modèle du vivre ensemble
-
Plus d'un demi-siècle d'engagement pour la promotion de la démocratie locale
-
El Hassan Lachguar : Les habitants de l’arrondisement de Youssoufia sont tous les matins là pour Rabat mais Rabat n’est jamais là pour eux
Une campagne propre à l’image du candidat de l’USFP qui avait rendez vous hier avec les habitants de l’ancienne Médina. Une population qui s’est montrée sympathisante, solidaire, compréhensive avec les candidats de l’USFP et son programme, combien ambitieux.
Le contact direct et la franchise étaient le mot d’ordre de cette tournée que voulaient les candidats efficace, convaincante et influente et non pas une campagne, comme c’est souvent le cas, marquée par l’achat des voix à des sommes d’argent sonnantes et trébuchants et le recours à l’utilisation des moyens de la commune.
Des rencontres et du dialogue avec les citoyens de la commune, il y a unanimité sur les mauvais résultats issus de la mauvaise gestion de la majorité actuelle. En dépit des richesses financières dont regorge la commune de Sidi Belyout, l’ancienne Médina et les quartiers avoisinants ont connu une situation des plus chaotiques au niveau sécuritaire, sanitaire et un manque flagrant en termes de services et prestations sociales, propreté, etc. Aucun projet consacré à la commune ne figurait sur l’agenda du Conseil de la ville ou sur celui de l’arrondissement. Pire, des budgets alloués à des projets ont été carrément annulés. C’est dire la manière avec laquelle les choses locales sont gérées dans cette commune, sans que personne n’intervienne pour rétablir l’ordre.
Le président de la commune de Sidi Belyout n’a jamais pris la parole devant le Conseil de la ville, durant son mandat, pour demander quoi que ce soit.
Les responsables de la commune ne souciaient guère des intérêts des citoyens ou des infrastructures, mais ils faisaient les mains et les pieds
« Nous sommes en train de terminer une campagne électorale propre, faisant appel au dialogue ave la population de Sidi Belyout pour convaincre ceux qui hésitent encore du bienfondé de notre programme », nous a déclaré Kamal Dissaoui.
Devant la multitude de listes et l’approche personnelle qui de plus en plus utilise des moyens frisant l’illégalité, Kamal Dissaoui a souligné que « Nous essayons de cultiver l’esprit démocratique qui prend en considération la période 2003/2009 durant laquelle il y avait une majorité, tant au niveau de l’arrondissement qu’au niveau de Casablanca, qui doit défendre sa politique durant cette période écoulée et qu’il y a une opposition au niveau de la commune dirigée par nos autres usfpéistes et que le scrutin du 12 juin doit être, soit un vote- sanction contre la majorité actuelle et donc pour l’alternance démocratique que nous symbolisons », a-t-il poursuivi. « Casablanca est actuellement dans un état de délabrement frisant le chaos et menaçant la paix sociale de la Métropole. Casablanca, la locomotive économique du pays, est dans une phase descendante et il convient que les Casablancais et les Casablancaises votent massivement pour les candidates et candidats USFP, et ce pour le renouveau du Grand Casablanca.