
Les provinces sahariennes ayant vécu de 1975 à 1991 sous l’impact d’une guerre fratricide, en ont gardé des séquelles. En effet, des milliers de mines anti-personnel sont disséminées à travers les vastes étendues sahariennes de Mahbass à Lagouira en passant par Smara, Tafoudart, Boujdour, Guergarat, des lieux infectés par cet ennemi mortel enfoui ou exposé à l’air libre, mais tue autant que toutes les pandémies, sinon plus.
Chaque mois, si ce n’est chaque semaine, des hommes tous âges confondus, sont tués ou blessés gardant un handicap pour la vie. Sans parler de dizaines d’animaux qui sont victimes de cette guerre après la guerre.
C‘est dans ce cadre et pour inciter à la sensibilisation sur ce danger que les présidents des différentes communes rurales de Laâyoune se sont réunis avec des responsables de l’administration locale, de la protection civile des différents corps des FAR et des représentants de la délégation du ministère de la Santé ainsi que des représentants de la société civile. Lors de cette réunion, l’accent a été mis sur la nécessité d’attirer particulièrement l’attention des nomades sur le danger de ces mines. Les participants ont souligné le rôle important joué par les éléments des FAR pour procéder au déminage de la région et ont insisté sur la nécessité de multiplier ces efforts.
Les présidents des communes ont indiqué que pour aider les éléments des FAR à repérer les endroits infestés, ils mettent à leur disposition des guides originaires de ces communes et connaissant les endroits minés.