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Lorsqu’ils pratiquent des disciplines où les contacts et les chutes sont nombreux, le rachis cervical des adolescents est très exposé à des traumatismes qui peuvent avoir des conséquences graves. « C’est pourquoi nous sommes particulièrement vigilants face à un adolescent de 16-17 ans qui fait, ou veut faire du rugby », poursuit le Pr Catonné.
Les joueurs les plus exposés sont ceux qui évoluent en « première ligne ». Autrement dit, ceux qui prennent part aux mêlées. A ce titre, « un rachis trop étroit est une contre-indication non pas au rugby en général, mais au jeu en première ligne. Le danger dans ce cas, c’est l’hyper-extension du cou ».
La spondylolyse pour sa part, guette plutôt les gymnastes et les plongeurs. Pratiquement un de ces sportifs sur quatre serait concerné, alors que la proportion des victimes de spondylolyse n’excède pas 5% dans la population générale. Ce trouble est caractérisé par une rupture de l’arc postérieur de la vertèbre, susceptible d’entraîner son « glissement » vers l’avant. Les spécialistes parlent alors de spondylolisthésis. « C’est un trouble qui se traite très bien », rassure Yves Catonné. Mais en attendant, il contre-indique formellement la pratique de la gymnastique en club.
En revanche, la scoliose n’est pas incompatible avec le sport. A condition bien entendu de choisir la discipline la mieux adaptée. Pour avoir la meilleure orientation possible, n’hésitez pas à consulter un médecin du sport.
D’une manière générale et sans surprise, le Pr Catonné rappelle que la natation et le cyclisme sont les deux disciplines les plus recommandées pour préserver sa colonne vertébrale. Et pour cause : en piscine ou sur un vélo, l’organisme est porté. La colonne et les articulations sont en quelque sorte libérées de la charge du corps.
A noter que les pathologies du rachis de l’adolescent feront l’objet d’une présentation à l’occasion des prochaines Journées internationales de Médecine du Sport (JIMS). Celles-ci se dérouleront à l’Ile Maurice, du 18 au 24 novembre 2012. Des médecins du sport, mais aussi des sportifs de haut niveau, pourront y partager leur expérience et bâtir des propositions pour une politique commune de prévention et de prise en charge.