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Plutôt que de capituler devant l’extorsion et le chantage, j’ai décidé de publier exactement ce qu’ils m’ont envoyé, malgré ce que cela me coûte personnellement
Homme le plus riche du monde, Jeff Bezos a bâti sa fortune grâce à Amazon dont il a fait à partir de rien un empire tentaculaire. Sûr de lui, déterminé, devenu extrêmement puissant, il est aussi prêt à rendre coup pour coup quand il est attaqué.
Plutôt discret de nature, Jeffrey Preston Bezos, 55 ans, également propriétaire du Washington Post, est entré de plain-pied dans la rubrique people en janvier quand il a annoncé publiquement son divorce avec sa femme MacKenzie, épousée il y a 25 ans.
Quelques semaines plus tard, le multimilliardaire se retrouve au coeur d’un scandale retentissant à base de complot, de chantage, de maîtresse et de photos coquines, le tout sur fond d’inimitié avérée avec le président américain Donald Trump.
Menacé, selon lui, de chantage à la photo dénudée par le National Enquirer, un tabloïd d’un proche du président, il n’a pas hésité à contre-attaquer en révélant publiquement l’affaire, quitte à étaler sa vie privée en place publique et à jeter en pâture les détails croustillants des photos que l’hebdomadaire menaçait de publier.
“Plutôt que de capituler devant l’extorsion et le chantage, j’ai décidé de publier exactement ce qu’ils m’ont envoyé, malgré ce que cela me coûte personnellement et l’embarras” que cela peut causer, a lancé Jeff Bezos, dans un texte teinté d’une ironie cinglante qui a fait l’effet d’une bombe médiatique aux Etats-Unis.
Un pari qui pourrait se révéler très habile en termes de relations publiques et qui fait à tout le moins passer un message clair: on ne cherche pas des noises à Jeff Bezos.
Connu pour ses éclats de rire tonitruants, donnant souvent l’image d’un homme simple malgré sa fortune estimée à 130 milliards de dollars, Jeff Bezos révèle ainsi au grand jour ce qui lui a permis de faire d’Amazon l’une des plus grandes entreprises du monde: un caractère bien trempé et une détermination à toute épreuve.
Simple libraire en ligne au départ, aux finances longtemps dans le rouge, le groupe est devenu aujourd’hui un géant tentaculaire incontournable, qui domine le commerce électronique, l’informatique dématérialisée (“cloud”) ou les assistants vocaux intelligents.
La méthode Bezos? Investir tous azimuts et bouleverser des secteurs économiques en baissant les prix, au point d’être surnommé le “perturbateur-en-chef”. A l’été 2017, il avait, à la surprise générale, racheté la chaîne américaine de supermarchés bio Whole Foods. Une opération bouclée en quelques semaines.
Des succès qui valent aussi au mastodonte de Seattle d’être souvent considéré comme un rouleau compresseur sans état d’âme pour la concurrence et pour les conditions de travail de ses propres salariés.
Se disant attaché au “grand journalisme”, il a racheté le Washington Post en 2013 et a toujours assuré qu’il laisserait au célèbre quotidien toute son indépendance éditoriale.
C’est d’ailleurs le fait de posséder ce journal qui a largement contribué à l’hostilité que lui témoigne régulièrement le président Donald Trump, qui qualifie souvent le journal de “fake news”.
M. Trump accuse aussi régulièrement Amazon de ruiner la poste américaine en profitant de tarifs bas pour acheminer ses colis.
Avant même l’arrivée du milliardaire à la Maison Blanche, Jeff Bezos l’avait tourné en ridicule, en proposant sur Twitter de lui “réserver” une place dans une fusée.
Jeff Bezos, grand amateur de science-fiction, est également connu pour ses passions parfois détonantes: il a notamment construit une horloge monumentale de 150 mètres de hauteur, censée fonctionner 10.000 ans et symboliser “la réflexion de long-terme”.
Il finance aussi Blue Origin, qui veut envoyer des touristes dans l’espace et a pour ambition de construire un vaisseau et un atterrisseur lunaire capables d’assurer des livraisons de fret et des modules d’habitat sur la Lune.
Un projet, explique M. Bezos, destiné à “sauver la Terre” en envoyant l’industrie dans l’espace.
“Grosso modo, ce que je fais, c’est prendre ce que me rapporte Amazon et l’investir” dans Blue Origin, expliquait-il fin 2016.
De son vrai nom Jeffrey Preston Jorgensen, il fut adopté enfant par son beau-père Miguel Bezos, un immigrant cubain.
Après des études en Floride puis à la prestigieuse université de Princeton, il a travaillé plusieurs années à Wall Street avant de décider de lancer sa propre entreprise, fasciné par Internet.
Il avait épousé MacKenzie Tuttle en 1993. Elle avait tout vécu avec Jeff Bezos, de la première virée exploratoire à Seattle en 1994 jusqu’à l’empire qu’Amazon est aujourdhui. Les Bezos ont quatre enfants.
Homme le plus riche du monde, Jeff Bezos a bâti sa fortune grâce à Amazon dont il a fait à partir de rien un empire tentaculaire. Sûr de lui, déterminé, devenu extrêmement puissant, il est aussi prêt à rendre coup pour coup quand il est attaqué.
Plutôt discret de nature, Jeffrey Preston Bezos, 55 ans, également propriétaire du Washington Post, est entré de plain-pied dans la rubrique people en janvier quand il a annoncé publiquement son divorce avec sa femme MacKenzie, épousée il y a 25 ans.
Quelques semaines plus tard, le multimilliardaire se retrouve au coeur d’un scandale retentissant à base de complot, de chantage, de maîtresse et de photos coquines, le tout sur fond d’inimitié avérée avec le président américain Donald Trump.
Menacé, selon lui, de chantage à la photo dénudée par le National Enquirer, un tabloïd d’un proche du président, il n’a pas hésité à contre-attaquer en révélant publiquement l’affaire, quitte à étaler sa vie privée en place publique et à jeter en pâture les détails croustillants des photos que l’hebdomadaire menaçait de publier.
“Plutôt que de capituler devant l’extorsion et le chantage, j’ai décidé de publier exactement ce qu’ils m’ont envoyé, malgré ce que cela me coûte personnellement et l’embarras” que cela peut causer, a lancé Jeff Bezos, dans un texte teinté d’une ironie cinglante qui a fait l’effet d’une bombe médiatique aux Etats-Unis.
Un pari qui pourrait se révéler très habile en termes de relations publiques et qui fait à tout le moins passer un message clair: on ne cherche pas des noises à Jeff Bezos.
Connu pour ses éclats de rire tonitruants, donnant souvent l’image d’un homme simple malgré sa fortune estimée à 130 milliards de dollars, Jeff Bezos révèle ainsi au grand jour ce qui lui a permis de faire d’Amazon l’une des plus grandes entreprises du monde: un caractère bien trempé et une détermination à toute épreuve.
Simple libraire en ligne au départ, aux finances longtemps dans le rouge, le groupe est devenu aujourd’hui un géant tentaculaire incontournable, qui domine le commerce électronique, l’informatique dématérialisée (“cloud”) ou les assistants vocaux intelligents.
La méthode Bezos? Investir tous azimuts et bouleverser des secteurs économiques en baissant les prix, au point d’être surnommé le “perturbateur-en-chef”. A l’été 2017, il avait, à la surprise générale, racheté la chaîne américaine de supermarchés bio Whole Foods. Une opération bouclée en quelques semaines.
Des succès qui valent aussi au mastodonte de Seattle d’être souvent considéré comme un rouleau compresseur sans état d’âme pour la concurrence et pour les conditions de travail de ses propres salariés.
Se disant attaché au “grand journalisme”, il a racheté le Washington Post en 2013 et a toujours assuré qu’il laisserait au célèbre quotidien toute son indépendance éditoriale.
C’est d’ailleurs le fait de posséder ce journal qui a largement contribué à l’hostilité que lui témoigne régulièrement le président Donald Trump, qui qualifie souvent le journal de “fake news”.
M. Trump accuse aussi régulièrement Amazon de ruiner la poste américaine en profitant de tarifs bas pour acheminer ses colis.
Avant même l’arrivée du milliardaire à la Maison Blanche, Jeff Bezos l’avait tourné en ridicule, en proposant sur Twitter de lui “réserver” une place dans une fusée.
Jeff Bezos, grand amateur de science-fiction, est également connu pour ses passions parfois détonantes: il a notamment construit une horloge monumentale de 150 mètres de hauteur, censée fonctionner 10.000 ans et symboliser “la réflexion de long-terme”.
Il finance aussi Blue Origin, qui veut envoyer des touristes dans l’espace et a pour ambition de construire un vaisseau et un atterrisseur lunaire capables d’assurer des livraisons de fret et des modules d’habitat sur la Lune.
Un projet, explique M. Bezos, destiné à “sauver la Terre” en envoyant l’industrie dans l’espace.
“Grosso modo, ce que je fais, c’est prendre ce que me rapporte Amazon et l’investir” dans Blue Origin, expliquait-il fin 2016.
De son vrai nom Jeffrey Preston Jorgensen, il fut adopté enfant par son beau-père Miguel Bezos, un immigrant cubain.
Après des études en Floride puis à la prestigieuse université de Princeton, il a travaillé plusieurs années à Wall Street avant de décider de lancer sa propre entreprise, fasciné par Internet.
Il avait épousé MacKenzie Tuttle en 1993. Elle avait tout vécu avec Jeff Bezos, de la première virée exploratoire à Seattle en 1994 jusqu’à l’empire qu’Amazon est aujourdhui. Les Bezos ont quatre enfants.