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Lors d’une rencontre avec les responsables des délégations régionales de travail de la capitale économique, le ministre a indiqué que ce programme vise la vérification de la conformité au Code de travail des entreprises de plus de 10 salariés. Les inspecteurs du travail sont donc tenus de vérifier si les entreprises se plient au Code et en particulier aux 5 critères, à savoir le travail des enfants, des femmes et des handicapés, les lois en vigueur dans le secteur de la protection sociale, la santé, la sécurité et la prévention des risques professionnels, les conditions et la gestion des relations du travail et enfin la mise en place des instances représentatives du personnel. Ce programme concernera, au titre de l’année 2010, 12.295 entreprises au niveau national dont 4.451 unités situées dans la région de Casablanca, a affirmé le ministre.
Pour sa mise en œuvre, Jamal Rhmani a appelé le corps des inspecteurs du travail à se mobiliser pour faire réussir cette expérience, en veillant à la bonne application du Code de travail et à l'adoption de mesures répressives en cas d'infraction, et ce dans l’objectif d’améliorer les relations professionnelles au sein de l’entreprise et accompagner sa mise à niveau.
Evoquant la question du climat social dans les entreprises, le ministre l’a qualifié de positif, en donnant comme preuve la diminution de nombre des plaintes et des conflits sociaux individuels et collectifs au cours de 2009 par rapport à 2008.
Ainsi, les conflits individuels ont régressé de 9%. Ils sont passés de 40.536 en 2008 à 36.729 en 2009. Quant aux plaintes, elles ont atteint 18.467 cas en 2009, dont 11.864 cas ont été régularisés contre 21.287 en 2008, soit une diminution de 12.82%. Cette tendance à la baisse a été aussi enregistrée au niveau de Casablanca. Les conflits individuels du travail ont connu un recul de 13.53% en passant de 10.287 en 2008 à 8.895 en 2009. Les conflits collectifs ayant engendré des grèves ont connu une baisse de 2% par à rapport à 2008. M. Rhmani a indiqué également que le système de l'inspection du travail a permis la réintégration de 4.408 salariés et le règlement de 209 conflits collectifs.
Cette rencontre a été aussi l’occasion d’évaluer les contrats-objectifs signés entre le ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle et les délégations régionales de Casablanca-Anfa, Ain Sebaâ, Ain Chock, Ben M'sik, Bernoussi, El Fida. Le ministère ambitionne, à travers ces contrats, de développer et moderniser l'action des services extérieurs du ministère et augmenter leur rentabilité.
Pour sa part, Abdelaziz Adom, directeur du travail, a présenté les grandes lignes du programme du ministère concernant le redressement du système d’inspection du travail. Il a précisé que ce dispositif vise trois axes, à savoir le secteur de la législation, le contrôle et les relations professionnelles. L’accent a été mis sur plusieurs projets de lois concernant notamment le travail des bonnes, les activités artisanales, la santé et la prévention professionnelles. Quant aux projets de lois portant sur les grèves et les syndicats, ils sont toujours en discussion entre le gouvernement et les partenaires sociaux. Il a indiqué aussi que ce programme vise certaines circulaires qui posent des problèmes dans leur application comme l’article 519 et 185, le travail de la commission de l’entreprise et celle de la santé et la sécurité professionnelle, le contrôle du travail en intérim qui échappe de plus en plus aux pouvoirs publics.