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La partie a démarré sur les chapeaux de roues et le public a eu droit à des phases de jeu animées où les deux formations se sont engagées dans un duel sans merci au milieu de terrain, cherchant chacune la moindre erreur pour surprendre son adversaire. Les Militaires bien motivés, moral au beau fixe, surtout après leur qualification aux huitièmes de finale de la Coupe du Trône aux dépens de l’IZK, passent vite à l’attaque et menacent Bouamira par un tir foudroyant du remuant Kadioui à la 5’.
Très encouragés, les hommes d’El Amri imposent tout au long de la première mi-temps, un bon football, mais ratant par excès de précipitation plusieurs occasions par El Bassel, Kadioui et Ouaddouch (16’, 28’ et 30’). Les Tadlaouis bien que légèrement dominés ne ratent aucune opportunité pour créer le danger devant les bois d’Askri (23’,31’ et 42’). Les FAR surexcités attaquent, cependant la JSKT vigilante réagit et les empêche de développer leur jeu. Une fois de plus, malgré le pressing constant, l’offensive des R’batis ne va pas leur permettre de concrétiser les occasions qu’ils se créent. Ainsi, l’arbitre Ettiazi conduisant la rencontre de main de fer, renvoie les 22 protagonistes aux vestiaires sur le score vierge de (0 à 0)
Après le repos, la physionomie du match change complètement, les locaux se lancent à l’attaque, les visiteurs subissent leurs assauts successifs. Mais, à la 52’, Tahachouite fauche Kadioui en pleine de réparation. Sans hésiter, l’arbitre désigne le point du penalty. A la transformation, Madihi qui se présente nonchalant devant Bouamira et loge le cuir dans la lucarne des Tadlaouis. Après ce but, les FAR se libèrent de la pression et les locaux, piqués au vif, changent totalement de tactique et attaquent dans le but de remettre les pendules à l’heure. Ils bénéficient d’un coup franc bien botté par Jouhari qui voit sa frappe raser le poteau gauche d’Askri (55’). Neuf minutes après, sur une passe lumineuse de Kadioui, Ouaddouch double la mise pour les siens. Les locaux ripostent à la 79’ par une superbe tête d’Abou El Kacem, qui heurte malheureusement la transversale au bonheur d’Askri. El Bassel oeuvrant au flanc droit déstabilise à maintes reprises la défense de la Jeunesse. Sûrs de leur supériorité, les Militaires se passent la balle comme à l’entraînement. L’homme du match Ouaddouch sert Bouaouda, en position idéale, ce dernier lance la balle dans les filets désertés par Bouamira, mais Benhomes sauve les siens d’un but tout fait (86’). Ce n’est que partie remise, car cinq minutes après, dans les arrêts de jeu, Lamnasfi remonte du flanc gauche balle au pied, dribble plusieurs joueurs et sert sur un plateau d’argent Ouaddouch qui triple la mise pour les FAR. La JSKT baisse la garde, ne pouvant ainsi, donner la réplique à une équipe des FAR dans un grand jour.
Les FAR, par leur maîtrise tactique se sont adjugés une victoire rassurante et auront certainement leur mot à dire cette saison. Toutefois, la JSKT n’a pas démérité vu son débarquement récent à la cour de l’élite et le manque d’expérience de la plupart des ses éléments.
A l’issue de cette rencontre, Aziz El Amri, coach des FAR, a déclaré : «Le premier half était équilibré, la JSKT nous a donné du fil à retordre. Le match était ouvert, il y a eu des occasions de but de part et d’autre. Notre équipe a tiré profit des opportunités qui se sont présentées. Quoique qu’on ait marqué les deux premiers buts, on ne s’est pas replié en défense. On a continué à attaquer et on a marqué le troisième. »
Quant à El Aziz Abdelmalek, coach de la JSKT, il a fait savoir : « Je félicite les FAR de la victoire. On a commencé tard les entraînements. On s’entraîne et on joue loin de nos bases faute de terrain. Mes éléments manquent d’expérience et ont toujours l’esprit d’amateurs et c’est très difficile de les faire sortir de cette situation. Cependant, je suis content de la prestation de l’équipe, on a raté cinq ou six occasions nettes. Certes, il y a eu des erreurs, mais nous essaierons de rectifier le tir. »