-
Plus de 25 millions de fidèles à la mosquée Al Haram durant les dix premiers jours du mois de Ramadan
-
Scrolling compulsif pendant Ramadan : Quand les réseaux sociaux éloignent de l'essentiel
-
Fortes pluies et chutes de neige jusqu’à samedi dans plusieurs provinces du Royaume
-
A El Jadida, les généreuses précipitations redonnent espoir aux agriculteurs
Dans un communiqué conjoint, rendu public mercredi, les deux syndicats du secteur indiquent qu’ils se retirent dudit dialogue parce la Direction d’Itissalat Al Maghrib n’a rien entrepris pour mettre fin aux causes et aux conflits qui ne cessent d’attiser la tension parmi les postiers. Ils soulignent aussi que le maintien des sanctions à l’encontre de certains fonctionnaires, prises à la suite de l’ajout par Itissalat Al Maghrib d’une demi-heure à l’horaire normal au mois de Ramadan dernier est une autre cause pour rompre toute discussion avec la Direction. Et de préciser que la décision d’IAM va à l’encontre des articles 11 et 24 du Code du travail, des dispositions de la Constitution et des Conventions internationales.
A noter que 4 syndicats représentant le secteur, affiliés à la FDT, la CDT, l’UMT et l’UNTM, avaient exprimé leur mécontentement de cette décision unilatérale de l’administration d’IAM prise début août.
Outre ces raisons, les deux syndicats du secteur soulignent que la Direction d’IAM qui persiste dans ses viles pratiques de pression, de provocation des grévistes à travers le Royaume, n’a pas hésité à procéder à des mutations abusives, à prendre des arbitraires et à tenir des conseils de discipline aux tenants et aboutissants connus d’avance.
Les 2 syndicats indiquent aussi, via leur communiqué, que la Direction d’IAM ne fait pas montre d’une réelle volonté à même de trouver des solutions aux problèmes des fonctionnaires. Jusqu’à ce jour et depuis son élection, la commission d’entreprise n’a pas tenu la moindre réunion, les commissions de santé et de sécurité sont inopérantes, les délégués des salariés ne disposent pas de locaux, entre autres.
A rappeler qu’Itissalat Al Maghrib, la Fédération démocratique du travail et la Confédération démocratique du travail avaient signé un accord le 25 août dernier portant sur l’arrêt des grèves et sit-in dans l’entreprise. Aux termes de cet accord, la Direction d’IAM s’est engagée à initier une réflexion approfondie sur quelques points litigieux, notamment l’évolution des carrières, la mise en œuvre de nouvelles règles disciplinaires et l’amélioration des conditions matérielles et professionnelles des salariés. Lesdits syndicats confirment leur attachement à leur cahier revendicatif et à la poursuite de leur lutte par tous les moyens légaux de protestation, notamment le recours à l’arbitrage de l’Organisation internationale du travail (OIT).