-
Covid-19: Un rapport d'élus américains soutient la thèse de la fuite d'un laboratoire
-
Accord Hamas-Fatah sur la formation d'un comité pour administrer Gaza après la guerre
-
Appels à la désescalade face à l'offensive rebelle en Syrie
-
Le régime syrien perd la ville d'Alep
-
L'Etat belge condamné pour le placement forcé d'enfants métis au Congo pendant la colonisation
SkyGrabber, un logiciel accessible sur Internet pour une vingtaine d’euros : voilà ce qui a permis aux insurgés de percer les secrets des drones américains. En théorie, ce programme permet de récupérer de la musique, des photos ou des vidéos provenant d’un satellite. L’ordinateur équipé de ce logiciel et d’une petite parabole se comporte comme une station de réception.
Les insurgés, peut-être aidés par des experts iraniens, ont utilisé ce système pour intercepter des images envoyées cette fois-ci par les drones vers le sol. Cette liaison, dite descendante, est en principe cryptée mais même si la guérilla irakienne parvient à se procurer des photos normalement destinées à l’armée américaine. Rien ne prouve que les insurgés soient capables de les interpréter correctement.
Les drones peuvent opérer loin de leur base, les images ne sont pas toujours très parlantes et la localisation de la zone survolée ne figure pas forcément sur l’enregistrement. Enfin, si les insurgés ne semblent pas être en mesure de prendre le contrôle d’un drone, le problème est toutefois pris suffisamment au sérieux pour que l’armée américaine ait décidé de renforcer la protection électronique de ces avions sans pilotes.