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Le Maroc qui ne s’est jamais lassé d’œuvrer pour une solution heureuse pour toute la région avec, notamment, une proposition d’autonomie bénéficiant du soutien des parties les plus influentes et des observateurs les plus avisés, de par le monde, se voit une fois encore contraint de réagir à des agissements relevant de la franche provocation.
Dans ses piètres et incessantes tentatives de chercher à saborder le processus de négociations voulu par le Maroc et par la communauté internationale, le polisario a réussi à réunir quelques énergumènes friands de sensations « fortes » comme d’aventures au goût exotique, pour faire valoir, de manière aussi triste que ridicule, des revendications bassement séparatistes.
La provocation est manifeste et la responsabilité du voisin commanditaire ne peut, en aucun cas, être écartée. D’ailleurs, la lettre adressée par le ministre marocain des Affaires étrangères à l’ambassadeur mexicain Claude Heller, actuel président du Conseil de sécurité de l’ONU, n’omet pas de souligner que «cette action, initiée et opérée directement à partir du territoire algérien, confirme la responsabilité directe de ce pays, dans sa préparation et son exécution ».
Il ne pouvait sûrement pas en être autrement. On a beau être occupé à apprécier « le raz-de-marée » ayant conforté Bouteflika dans son pas très douillet fauteuil de président, mais quand c’est une centaine de véhicules transportant quelque chose comme 1400 personnes, dont des étrangers, en plus, on ne peut ne pas s’en rendre compte quand, surtout, on s’appelle « l’Algérie ».
Fort de ses 90% et plus d’Algériens pour, Abdelaziz Bouteflika doit, l’âge aidant, se faire plus soucieux de la paix dans la région et d’un avenir plus serein pour ce Maghreb arabe que quelques petits calculs et autres petits desseins empêchent d’évoluer dans le sens voulu par tous les peuples des pays concernés.
La dernière folie de la bande séparatiste et de ses commanditaires aurait coûté quelques blessures et quelque amputation.
Qu’en aurait-il été, si la sagesse n’avait pas prévalu de ce côté-ci ?
Il ne reste pas moins, comme le rappelle le Maroc que la Minurso est appelée à « asseoir » son autorité, pour empêcher que de telles violations ne se reproduisent dans la région.