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Sur cette photo en noir et blanc, une femme est allongée par terre, les mains dans les cheveux. La mannequin longiligne est vêtue d'une courte robe noire avec un décolleté plongeant.
L'autorité britannique de surveillance de la publicité (ASA), qui est intervenue après avoir été saisie d'une plainte, a considéré que la pose du mannequin et l'éclairage de cette publicité attirait particulièrement l'attention sur son buste où "l'on voit les côtes et les jambes du modèle qui apparaissent très maigres", dans sa décision publiée récemment.
"Nous considérons de ce fait que le mannequin semble maladivement maigre sur cette image et concluons que cette publicité est irresponsable", a ajouté l'organisme de contrôle.
L'ASA a précisé que YSL "avait indiqué être en désaccord avec la vision des plaignants sur le fait que le mannequin était maladivement maigre" mais n'a pas fourni de réponse détaillée.
Le magazine Elle UK, dans lequel la publicité a été publiée, a dit à l'ASA n'avoir aucun commentaire à faire sur la plainte.
La décision signifie que la publicité ne doit plus être publiée sous sa forme actuelle.
Début avril, dans une offensive contre les ravages de l'anorexie, les députés français ont voté l'interdiction du recours à des mannequins trop maigres et dénutris, au grand dam d'agences qui se disent victimes d'une "stigmatisation".
D'autres pays comme l'Espagne, l'Italie, la Belgique, le Chili ou Israël ont déjà pris des dispositions législatives ou réglementaires sur ce sujet.
Cette nouvelle mesure était intervenue en France au lendemain de la création d'un délit d'incitation à la maigreur excessive.
L'anorexie mentale touche 30.000 à 40.000 personnes en France, des femmes à une écrasante majorité (90%), et compte parmi les pathologies psychiatriques présentant la plus forte mortalité.