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Dans un communiqué, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a défendu l'attaque menée par l'Iran contre Israël et "condamné fermement" les nouvelles sanctions américaines qualifiées d'"illégales et injustifiées".
Celles-ci visent l'ensemble du secteur, selon un communiqué du département du Trésor, mais également une vingtaine de navires ainsi que des entreprises installées à l'étranger, tous accusés d'être impliqués dans le transport de pétrole et matériaux pétrochimiques iraniens.
Pour Washington, il s'agit d'accentuer la pression financière sur Téhéran et "limiter la capacité du régime à récolter les revenus nécessaires à déstabiliser la région et attaquer les partenaires des Etats-Unis", a indiqué le Trésor. "La politique de menaces et de pression maximale" n'a aucun effet sur "la volonté de l'Iran de défendre sa souveraineté, son intégrité territoriale, ses intérêts nationaux et ses citoyens contre toute violation et agression étrangère", a ajouté M. Baghaï.
Selon lui, les sanctions permettront à Israël "de continuer à tuer des innocents et constituent une menace pour la paix et l'unité de la région et du monde"
Le 1er octobre, l'Iran a lancé environ 200 missiles contre Israël, une attaque présentée comme une riposte à l'assassinat du chef du Hamas palestinien à Téhéran, imputée à Israël, et du chef du Hezbollah libanais, ainsi que d'un général des Gardiens de la Révolution iraniens, l'armée idéologique de la République islamique, dans une frappe israélienne près de Beyrouth
Les sanctions américaines entraînent le gel des avoirs détenus directement ou indirectement par les entreprises visées aux Etats-Unis ainsi que l'interdiction pour des entreprises basées dans le pays, ou des citoyens américains, de commercer avec ces cibles des sanctions, au risque d'être sanctionnés à leur tour.
Ces nouvelles sanctions surviennent dans un contexte d'attente de l'attaque promise par Israël contre l'Iran en réponse à celle menée par Téhéran début octobre, alors que les prix du pétrole ont atteint leur niveau le plus élevé depuis le mois d'août.
L'Iran fait partie des dix pays plus grands producteurs de pétrole et possède les troisièmes réserves prouvées au monde.