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The Daily Mail raconte l'histoire de cet homme qui est resté planqué dans ce trou au confort très spartiate : une vieille couverture, des casseroles et des couverts, une petite radio transistor et le Coran. C'est sa mère qui lui aurait apporté de la nourriture tout au long de ses années.
Il n'est pas considéré comme un prisonnier politique par le nouveau régime
Jawad était accusé par le régime en 1979 d'être un membre d'un parti islamique qui s'opposait à Saddam Hussein. Il risquait la peine de mort. Après une cavale de plus d'une décennie, il se sentait toujours persécuté et décidait donc de se cacher dans ce trou.
"Ma mère a installé un tube en plastique et a caché son extrémité extérieure de telle sorte que j'ai eu l'air frais. C'est ce qui m'a permis de survivre à toutes ces années," raconte-t-il. Il ajoute : "Je ne m'attendais pas à quitter ce lieu et mener une vie normale. Parfois, je me sentais comme une personne morte, tout semblait si noir. La seule chose qui m'a fait plaisir a été de prier, lire le Coran et écouter les nouvelles." Les journalistes de la BBC étaient en effet ses seuls compagnons durant ces longues journées de solitude.
Il violait de temps en temps son "couvre-feu" en sortant la nuit pour aller se promener dans la campagne environnante. Sauf qu'avec ses guenilles et son aspect peu soigné dû à la promiscuité de son abri, il a fait peur une fois à son neveu de 4 ans qui l'a pris à l'époque pour un fantôme.
Lorsque la dictature a pris fin, on ne l'a pas considéré comme un prisonnier politique puisque c'est lui-même qui a fait sa cellule. Il ne peut donc percevoir aucune aide ni indemnité. Seule sa mère et quelques proches peuvent témoigner de sa vie de traqué. L'intéressé a alors décidé d'écrire un livre pour prouver son calvaire de 22 ans.