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“C’est avec une immense peine et le coeur lourd que nous vous annonçons le décès de Watson, notre otarie de Patagonie mâle”, a indiqué sur sa page Facebook le zoo, l’un des plus grands d’Europe.
Selon Alexis Maillot, le vétérinaire en chef de l’établissement, Watson est mort “en début d’après-midi” lors d’une intervention chirurgicale. Mais son organisme, “très affaibli”, “ne s’est pas réveillé de l’anesthésie, malgré 1h30 d’efforts de la part des cinq vétérinaires spécialisés autour de lui”, a précisé le zoo sur Facebook.
Pensionnaire à Amnéville depuis 2003, l’animal “allait sur ses 20 ans, un âge déjà bien avancé quand on sait que les otaries de Patagonie en milieu naturel vivent au mieux 15 ans”, poursuit le zoo, qui invite les fans de l’otarie “à partager en message privé (leurs) photos de Watson” en “souvenir d’un compagnon hors norme”.
“Tout le parc est en deuil”, selon M. Maillot. Watson s’était rendu célèbre en 2014 en “prédisant” avec succès plusieurs victoires de l’équipe de France de football au Mondial. L’otarie, qui devait choisir entre trois boîtes contenant les drapeaux des équipes et un carton indiquant un match nul, avait notamment donné les Bleus vainqueurs face au Honduras, puis face à la Suisse. L’otarie, qui avait également eu le nez creux lors de l’Euro-2016 et du Mondial-2018, s’adonnait aussi à la peinture : l’une de ses oeuvres avait été vendue aux enchères en juin 2018 afin de récolter des fonds en faveur de la sauvegarde des océans, rappelle le site Actu.fr.
La vitamine C, un bouclier pour les cellules cancéreuses
L’apport en vitamine C par l’alimentation est connu pour être fondamental en raison de ses propriétés antioxydantes, mais des chercheurs chiliens viennent de démontrer qu’il sert également de bouclier aux cellules tumorales dans différents types de cancer.
Après 20 ans de recherches, les travaux d’une équipe scientifique de l’Université de Concepcion (sud du Chili), dirigée par la docteure Coralia Rivas, ont été publiés dans la revue Free Radical Biology and Medicine.
L’étude montre que la vingtaine de cancers étudiés satisfont leurs importants besoins en nutriments par un recyclage de la vitamine C.
Coralia Rivas, jointe par l’AFP par téléphone, prévient toutefois qu’il ne faut “arrêter de prendre de la vitamine C sous aucun prétexte”.
La vitamine C prévient non seulement le scorbut, mais elle est aussi essentielle pour l’énergie cellulaire, la production de collagène, la synthèse de neurotransmetteurs, et contribue au système immunitaire, rappelle la praticienne.
Deux formes de vitamine C coexistent dans l’organisme : la forme oxydée (acide déshydroascorbique ou DHA) qui se retrouve en forte concentration dans les environnements oxydants autour des tumeurs, et la forme réduite (acide ascorbique, AA) qui possède une fonction anti-oxydante.
Selon le mécanisme mis au jour, les cellules tumorales captent le DHA qui se trouve en grande quantité autour d’elles, le transportent à l’intérieur d’elles-mêmes et le transforment en vitamine C réduite, ce qui les maintient en vie.
Les recherches ont ainsi montré que les cellules tumorales du sein, de la prostate ou du sang par exemple sont “capables d’accumuler en elles beaucoup plus de vitamine C que les cellules normales”, explique Mme Rivas.
Pour la scientifique, cette découverte est “d’une importance capitale car elle signifie que la vitamine C renforce les cellules tumorales et les rend plus résistantes aux traitements”.
“La cellule tumorale consomme de grandes quantités d’antioxydants et, dans ce cas, la vitamine C est utilisée pour inhiber son environnement oxydatif”, ajoute-t-elle.
La prochaine étape consistera à tenter “d’inhiber l’absorption d’un transporteur de vitamine C situé dans les mitochondries” des cellules tumorales, appelé SVCT2.
Ce dernier serait le “véhicule” qui permettrait aux mitochondries - organites essentiels dans les processus énergétiques des cellules - de transférer la vitamine au sein des cellules tumorales et ainsi de prévenir leur décès.
“Nos études ont montré que les tissus tumoraux surexpriment ce transporteur, alors qu’il est absent dans les tissus normaux”, explique Coralia Rivas.
Il s’agira ensuite de “développer une méthodologie de recherche” pour un traitement, mais cela va nécessiter un financement de la part d’entreprises pharmaceutiques nationales ou internationales, souligne la chercheuse.