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L’affaire concerne un équipement au quartier résidentiel Illigh, converti en catimini et en dehors de tout cadre légal, en un lot constructible. C’est un bassin-réservoir de 600 m?, propriété, dans le temps de la Régie autonome multi-service d’Agadir (RAMSA) qui était destiné, des années durant, à alimenter l’hôpital Hassan II d’Agadir en cas de problème d’approvisionnement en eau. Le réservoir portant le titre foncier T 76203 a été du jour au lendemain rasé et vendu, nous assure-t-on, à deux étrangers. En attendant que la lumière soit faite sur cette transaction frauduleuse, il faut définir le rôle d’éventuels intervenants :
Qui, dans la commune urbaine d’Agadir, a commandité cette transaction ?
Est-elle passée par la procédure en vigueur dans les commissions communales ?
Quel rôle ont joué l’Agence urbaine, Al Omrane et les services des domaines dans cette malversation ?
Dans les jours à venir, les citoyens pourront connaître les personnes qui tirent les ficelles alors que le bruit court que des affaires de cession de propriétés communales, dans une parfaite illégalité, à des « privilégiés » qui en tirent des bénéfices substantiels grand dame des responsables au détriment des contribuables, refont inexorablement surface. La vérité finit toujours par éclater à l’instar des derniers événements liés au scandale du quartier Salam.
Affaire à suivre…